Actualités :: Marché déréglé, commerçants sans pitié

Depuis le requiem des bonnes vieilles méthodes de contrôle des prix sur le marché national, c’est la porte ouverte à toutes sortes de spéculation. Il suffit que la demande d’un produit s’accroisse pour que les commerçants, plus que jamais véreux, augmentent exagérément les prix. Il en est ainsi, par exemple, des prix des matériaux de construction, et particulièrement du ciment. Avec stupeur et impuissance, les consommateurs ont vu flamber les prix de ces produits ces jours-ci.

Le paquet de ciment, qui se négociait entre 4 250 F CFA et 5 250 F CFA, est désormais passé à 6 000 F CFA, sinon plus à certains dépôts. Une hausse considérable que d’aucuns expliquent par l’augmentation de la demande en matière de construction, suite aux nombreux effondrements de maisons causés par les pluies diluviennes du 1er septembre 2009.

Si l’on en croit cette explication, les revendeurs de matériaux de construction profiteraient de cette situation de sinistre pour se sucrer sur le dos des consommateurs. Soit ! On comprend aisément qu’en affaires, il n’y ait pas de sentiment. Mais force est de reconnaître que la plupart des personnes qui sont dans le besoin de construire ou de reconstruire leurs maisons sont contraints de le faire pour recouvrer leurs habitations détruites. Ce n’est surtout pas le moment de leur corser l’addition.

Hélas ! Au nom d’un supposé incontrôlable libéralisme sauvage, tous les coups semblent permis sur le marché de la consommation au Burkina. Il ne faut surtout pas compter sur le gouvernement pour arrêter le démon de la vie chère. Les pouvoirs publics ont suffisamment montré leurs limites, voire leur impuissance en matière de contrôle de prix. Conséquence, lorsque plus rien ne peut arrêter des commerçants, de plus en plus insatiables, ils deviennent simplement sans pitié pour les pauvres consommateurs. C’est vraiment dommage, en ces temps où le mouvement national de solidarité en faveur des sinistrés devrait amener ces commerçants à tempérer, un tant soit peu, leurs ardeurs !

Fasozine

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