70 milliards 210 millions de F CFA, c’est la somme globale que le gouvernement burkinabè doit mobiliser pour juguler la situation de crise créée par la pluie diluvienne du 1er septembre 2009.
Des habitations effondrées, des barrages dégradés, des ponts détruits, plus de 150 000 sinistrés... Cette situation apocalyptique a été provoquée par la pluie diluvienne du 1er septembre 2009. Cette pluie, de plus de 263 mm, a mis le Burkina Faso, selon le Premier ministre, Tertius Zongo, dans une situation qui dépasse ses capacités de prévision en termes de gestion des catastrophes. Après évaluation, Tertius Zongo a indiqué, le 4 septembre 2009, devant les partenaires et amis du Burkina Faso que “d’ores et déjà, les estimations sommaires dégagent un besoin global de 70 milliards 210 millions de F CFA”. La somme, a fait comprendre le Premier ministre, servira à gérer les urgences, mais aussi à réaliser des ouvrages plus performants d’assainissement et d’écoulement des eaux de Ouagadougou. L’argent recherché permettra également de mettre en place un dispositif pérenne et efficace d’intervention en matière de gestion des catastrophes par un plan général d’organisation des secours (plan ORSEC) avec tous les équipements subséquents.
“Le gouvernement ne peut pas tout seul, faire face à la situation. C’est pourquoi, je voudrais appeler à votre solidarité agissante”, a dit Tertius Zongo aux partenaires du Burkina Faso, pour solliciter leur soutien. Les uns et les autres ont commencé à mettre la main à la poche pour soulager les sinistrés et reconstruire la capitale burkinabè.
A.T
Sidwaya
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