Actualités :: CRIMES DE SANG A LA HACHE : Les forces de sécurité sur le pied de (...)

Depuis quelques mois, les populations de la ville de Ouagadougou sont dans la psychose, suite à des meurtres à la hache. C’est pour situer les uns et les autres sur les faits que des responsables du ministère de la Sécurité ont rencontré la presse le mardi 25 août 2009.

De décembre 2008 à août 2009, les services de sécurité ont enregistré 8 cas de meurtre à la hache. C’est le constat relevé par le commandant de la 3e région de gendarmerie, le lieutenant-colonel Tuandaba Coulibaly face à la presse le 25 août dernier. Ce sont, dit-il, "des meurtres qui mettent à rude épreuve nos services et par la même occasion ont créé une sorte de psychose au sein des populations du secteur 17 voire de l’ensemble de la ville du fait des rumeurs non fondées". En effet, les 8 cas de crimes ont eu lieu dans une même aire géographique, au secteur 17. Le tueur (ou les tueurs) en série utiliserait selon le directeur régional du Centre de la police nationale, Joseph Zabré, des objets contondants compte tenu du matériel récupéré sur les lieux du forfait notamment 5 haches sur les 8 cas. Au nombre des victimes, on enregistre 6 hommes dont 5 veilleurs de nuit et un chauffeur et une dame. Selon les informations, les victimes étaient endormies. Le chauffeur et la dame avaient laissé leur porte ouverte.

Face à ces crimes, les services de sécurité ont entrepris des actions pour mettre fin à cette série macabre. Ainsi, depuis le début du mois d’août, les rondes et patrouilles, qui ont déjà lieu dans la ville de Ouagadougou, ont été renforcées particulièrement au secteur 17, a indiqué le lieutenant-colonel Tuandaba Coulibaly. Il est vrai que le dernier crime a eu lieu dans la nuit du 5 au 6 août derniers, mais depuis lors, selon le directeur régional Joseph Zabré, le bourreau ne fait plus parler de lui et dit-il, "nous espérons qu’il n’y aura plus de victime jusqu’à son arrêt". Les services de sécurité ont privilégié le renseignement dans l’espoir que les citoyens dénonceraient le ou les criminels mais ils sont silencieux. Le lieutenant-colonel Tuandaba Coulibaly confie que "tant qu’on n’a pas le renseignement opérationnel, le problème ne peut être élucidé". C’est dans ce sens que les responsables des services de sécurité invitent la population à la collaboration, parce que les patrouilles et les rondes ne sont que très dissuasives. Les citoyens doivent se départir de la peur des représailles, ont-ils fait savoir, et dénoncer les criminels de tous genres en appelant de jour comme de nuit au 1010, le centre national d’éveil, au 80 00 11 45 le centre de surveillance et d’intervention de la gendarmerie ou au 17 police secours. Ce sont des numéros gratuits et anonymes. Ils ont relevé qu’il est aussi important que le citoyen participe à sa propre sécurité. Si les forces de sécurité ont souvent des difficultés, c’est parce que le citoyen ne s’y intéresse pas, ont-ils souligné.

Par Antoine BATTIONO et Adama COULIBALY (Stagiaire)

Le Pays

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