Actualités :: Simon Comparé aux commerçants : « Rood Woko ne connaîtra plus jamais le (...)

Pour discuter de la vie du grand marché, la commune de Ouagadougou a organisé une rencontre de concertation, le vendredi 14 août 2009, avec les représentants des structures associatives et syndicales de commerçants et les différentes forces de sécurité. Pour le maire de la commune, Simon Compaoré, le dialogue doit toujours primer, mais a-t-il signifié, la sécurité veillera à ce que le marché ne connaisse plus le désordre qui a entraîné son incendie en 2003.

La réouverture du grand marché de Ouagadougou, Rood Woko, le 16 avril 2009, a constitué pour les commerçants et pour bien d’autres personnes, la fin de leurs douleurs. Le poumon économique de la ville venait de renaître de ses centres. C’est précisément le 27 mai 2003 qu’il a pris feu causant des dégâts matériels inestimables laissant ses locataires dans un désarroi sans précédant. Sa réouverture a nourrit en eux donc de l’espoir, mais depuis, cahin-caha, les activités commerciales s’y poursuivent avec des incidents croque-en-jambe.

On s’en souvient de celui du mois dernier qui a occasionné des casses et une perte matérielle évaluée à plus de 40 millions de francs CFA, selon les autorités communales. C’est donc, selon le maire de Ouagadougou, Simon Compaoré, pour « lever ensemble les équivoques, repréciser les choses et déterminer les mesures à prendre pour la bonne marche du marché au bénéfice de tous », qu’une rencontre a réuni le vendredi 14 août dernier, les responsables des organisations des commerçants de Rood Woko et les forces de sécurité composées des sapeurs-pompiers, de la police nationale et municipale, de la gendarmerie et enfin de la Régie autonome de gestion des équipements marchands (RAGEM).

Dans un bref rappel des faits marquants le processus de réhabilitation, il ressort, entre autres, que les mesures sécuritaires en place ont été l’un des points essentiels des discutions avec les commerçants et le bailleur de fonds pour une gestion rationnelle de l’infrastructure financée par l’Agence française de développement (AFD). Malgré tout, Rood Woko, surtout, la rue piétonne reprend encore l’allure d’un désordre qui fait dire à l’édile de la ville qu’ « il y a du feu dans l’air ».

Il a également profité de l’occasion pour lire une lettre ouverte de l’Organisation nationale des commerçants du Burkina (ONACOMB) qui lui a été adressée. En résumé cette correspondance en date du 12 août dernier, dénonce l’interpellation d’opérateurs économiques, en l’occurrence des propriétaires d’une poissonnerie, de Burkina pas cher, de Diacfa, de Faso cadeau, de la station Total.

Elle demande à la mairie de limiter la zone commerciale et de remettre la gestion du marché à la Chambre de commerce. Bref, des mesures qu’elle qualifie de restrictives. Pour le premier des citoyens de Ouagadougou, l’ONACOMB est une organisation opportuniste et ignorante des lois. En outre, cette dernière n’a rejoint les rangs que tardivement. Pour lui, Rood Woko ne sera jamais une foire. « Il y a des espaces de concertation et les gens doivent éviter de mett

re de l’huile sur le feu. Si le marché venait à prendre feu à nouveau, personne n’y gagne. Nous avons un milliard 300 millions de dettes à payer », se justifie-t-il. Concernant l’interpellation, Simon avoue qu’en la matière, il n’y a pas d’état d’âme. « Nous leur avons envoyé une lettre où nous les invitons poliment à bien vouloir délocaliser leurs activités pour aller s’installer ailleurs parce que visiblement il y a du feu dans l’air. Devant leurs installations les commerçants ambulants obstruent le passage ».

Cette rencontre, qui a permis aux commerçants de s’exprimer et d’apprécier la situation actuelle du marché, aboutit à la mise en place d’une commission mixte qui recensera les doléances des commerçants et les examinera point par point. « Dans 35 jours nous seront situés et nous ferons une assemblée générale avec les commerçants pour la décision finale. Pour l’instant la rue piétonne reste telle » a-t-il conclut en les invitant au dialogue.

Jean-Marie Toé (Collaborateur)

L’Observateur Paalga

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