Actualités :: Situation de grades réels à la SITARAIL : Enfin, le paiement des droits des (...)

La cérémonie de lancement des opérations de paiement des droits des travailleurs de la société ferroviaire SITARAIL, ex-Société des chemins de fer du Burkina (SCFB), a eu lieu lundi 10 août 2009 à Ouagadougou, en présence des représentants de l’Etat, de la direction générale, ainsi que des travailleurs de la société.

Un dénouement est enfin trouvé à l’épineux problème de “grades réels” des travailleurs de la Société de chemin de fer du Burkina (SCFB), actuelle SITARAIL. Après environ 15 ans de négociations, le début d’exécution des décisions consensuelles entre les différentes parties est intervenu lundi 10 août 2009 à Ouagadougou. Cela s’est matérialisé par le lancement des opérations de paiement des droits des cheminots burkinabè. La cérémonie a été présidée par le ministre des Transports, Gilbert Noël Ouédraogo.
La somme totale consacrée aux opérations de paiement est d’environ 1,350 milliards de francs CFA. La quote-part de l’Etat s’élève à 752 millions de francs CFA. Le reste sera payé par la SITARAIL.

De l’avis du ministre des Transports, il s’agit d’un règlement définitif du problème des grades réels. Pour lui, cela constitue “un signal fort pour l’apaisement du climat social au sein de l’entreprise SITARAIL”.
Par ailleurs, le ministre est revenu sur certaines étapes de la négociation. Ainsi, Me Gilbert Noël Ouédraogo a rappelé qu’”en application de l’article 14 de l’Avenant n°3 à la convention de concession de l’exploitation des transports ferroviaires, signée le 8 juillet 2004 à Ouagadougou, le Burkina Faso et SITARAIl ont convenu de recruter un expert indépendant en vue de les aider à résoudre le problème des avancements sans incidences financières, connus sous le nom des “grades réels”.

Il a précisé que sur la base des conclusions du consultant, les deux parties ont engagé des négociations qui ont abouti à la signature le 30 avril 2007, d’un protocole d’accord sur le règlement définitif et irrévocable de cette affaire. Et d’ajouter que pour la mise en œuvre de ce protocole d’accord, l’Etat burkinabè, SITARAIL et les syndicats des travailleurs ont eu des concertations allant du 24 septembre 2008 au 24 février 2009. C’est à l’issue de ces négociations que les parties se sont accordées à régler le différend à travers des instruments.

Le contenu des instruments de négociation repose sur quatre points. Il s’agit d’abord, de l’application du protocole d’accord. Le deuxième point concerne l’octroi aux travailleurs de la somme globale de 436 798 067 F CFA à titre de mesures d’accompagnement.
Quant au troisième point, il porte sur une indemnité de préavis de trois mois à l’ensemble des travailleurs concernés, en lieu et place de l’indemnité de préavis légale prévue dans le protocole d’accord Etat/SITARAIL. Enfin, le dernier point est relatif à la préservation de l’ancienneté.

Pour sa part, le directeur général de SITARAIL, Pierre Martineau, a qualifié de “grand jour” celui qui a consacré le lancement des opérations de paiement. Selon M. Martineau, cela fait bientôt 14 ans que SITARAIL a démarré l’activité ferroviaire en reprenant les 812 agents de l’ex-SCFB et en reconduisant l’intégralité de leur traitement salarial servi par leur ex-employeur.
“Vu l’ampleur des réclamations et leur persistance et surtout le risque de dégradation des rapports sociaux dans l’entreprise, au point de compromettre son bon fonctionnement et son développement, SITARAIL a approché l’Etat burkinabè pour la recherche d’une solution à ce différend”, a souligné le directeur général.

De leur côté, l’ensemble des cheminots burkinabè a témoigné toute sa joie et sa reconnaissance à tous les acteurs ayant permis la résolution du problème de “grades réels”. Le porte-parole des travailleurs, Oumarou Ouattara a cité entre autres, l’Etat du Burkina Faso, la SITARAIL à travers son directeur général et le représentant de la société au Burkina Faso, les cheminots et les organisations syndicales.
La signature a été également marquée par la signature de deux protocoles d’accord transactionnel entre SITARAIL et deux employés et par la remise symbolique de chèque (en paiement des droits).

Alban KINI (alban_kini@yahoo.fr) et Tobie Ismaël TRAORE

Sidwaya

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