Les étudiants de l’université de Koudougou observent une grève de 48 heures du mercredi 22 au jeudi 23 juillet 2009 pour exprimer leur mécontentement par rapport à la non satisfaction de leur plate - forme revendicative notamment le maintien par le Conseil de formation et de la vie universitaire (CFVU) du zéro collectif attribué aux étudiants de l’UFR/SEG.
Le Conseil de formation et de la vie universitaire de l’Université de Koudougou s’est réuni le 20 juillet 2009 et a statué sur le zéro collectif attribué aux étudiants de l’UFR/Sciences économiques et de gestion (SEG) suite à des devoirs boycottés pour fait de grève. Au terme des travaux, le conseil a décidé de maintenir le zéro collectif parce qu’il estime qu’il faut respecter les textes. Outre cela, le CFVU a jugé inopportun d’abroger un texte qui a été adopté le 2 décembre 2008 par l’ensemble des membres siégeant au conseil dont 4 délégués des étudiants qui n’ont pas trouvé à redire ce jour-là. Mais les étudiants disent s’opposer à cette décision du CFVU et ont décrété, le 22 juillet, une grève de 48 heures.
Pour le délégué général de la corporation de l’Association nationale des étudiants burkinabè (ANEB) de l’UFR/SEG, Marie Donald U. Bado, les conclusions du CFVU n’ont pas été positives. Et c’est la raison pour laquelle les étudiants ont décidé d’observer une grève de 48 heures. Selon ses explications, le CFVU devait examiner, entre autres points revendicatifs, la remise intégrale de toutes les copies bien avant la délibération, la prise en charge des sorties d’études, l’abrogation du texte qui a autorisé l’administration à attribuer le zéro collectif aux étudiants de la SEG. Pour rappel, ce texte dit que toute activité académique non effectuée pour fait de grève est considérée comme faite. Le délégué Bado a laissé entendre qu’une assemblée générale sera convoquée ce 23 juillet pour discuter des mesures à prendre pour obtenir gain de cause.
Par Dabadi ZOUMBARA
Le Pays
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