Actualités :: Parkings à Ouagadougou : A ce prix-là, Simon ne gare pas

Le 14 juin 2009, les syndicats et associations de parkings de la ville de Ouagadougou rendaient publique une augmentation prochaine des tarifs de gardiennage des engins. Devant entrer en vigueur à compter du mercredi 1er juillet 2009, ladite tarification amenait le gardiennage de motos à 100 francs CFA. Pour les quatre-roues, il était prévu la somme de 200 francs CFA, au lieu de la traditionnelle pièce de 100 francs.

Une décision qui avait fait grincer des dents chez bien des habitants de cette capitale justement dénommée celle « des deux-roues ». Sans que cette décision ne soit reconnue et acceptée par l’administration communale, certains gérants à l’avidité compulsive avaient déjà commencé à appliquer la mesure à la date annoncée.

Et voilà qu’un sauveur nous arrive. Il se prénomme Simon Compaoré et sur sa table des lois, il a écrit ceci : « Avis important. Il m’a été donné de constater que les gérants de parkings ont décidé de façon unilatérale de procéder à l’augmentation des frais de gardiennage des engins à deux (2) roues et des véhicules automobiles dans les différentes aires de parking dans la ville de Ouagadougou. Aussi ai-je l’honneur de porter à la connaissance de la population que cette décision unilatérale est nulle et non avenue. La fixation des frais de gardiennage dans les parkings étant une des prérogatives du Maire et du Conseil municipal. En conséquence, les prix dans les parkings demeurent inchangés jusqu’à nouvel ordre. Des contrôles seront organisés sur toute l’étendue du périmètre communal, et tout contrevenant aux termes du présent communiqué s’expose aux sanctions, conformément à la réglementation en vigueur ».

Voilà qui est bien dit, monsieur le maire ! L’auteur de ces lignes ne versera pas dans le dithyrambe au point de vous comparer à Jésus-Christ ou à Zorro, mais avouons que si parmi vos décisions, il y en a une qui a soulagé plus d’un, c’est bien celle-là. D’ailleurs, il est permis d’espérer que ce genre d’intervention fera tache d’huile dans d’autres secteurs du marché. En effet, beaucoup de commerçants et de prestataires de services, au nom de la cynique loi tant décriée portant libéralisation des prix, se mettent à faire dans la surenchère, pour peu qu’ils aient vu une augmentation dans leur dernier rêve nocturne.

L’Observateur Paalga

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