Actualités :: Au coin du palais : Il racontait partout coucher avec les femmes des (...)

L’affaire a éclaté le 15 mars 2009. Le sieur Diop, père de 3 enfants, mécanicien de profession, aimait à raconter publiquement qu’il est l’amant de la femme de M. Badoum un garde de sécurité pénitentiaire (GSP) résident au secteur n°6 de Bobo-Dioulasso. Comme si cela ne suffisait pas, le mécanicien passait par des appels anonymes dans les « télécentres » pour dire à M. Badoum que sa femme est volage et qu’elle le trompe avec ses propres amis.

Excédés, les époux Badoum ont saisi la justice qui a interdit au mécanicien d’aller dans le quartier où loge la famille Badoum. Mais le sieur Diop fait la sourde oreille, allant même s’asseoir dans une buvette en face de leur habitation pour mieux les narguer. Il ira jusqu’à dire que les différentes plaintes contre lui ne peuvent aboutir, car les juges « mangent dans sa main ». Le nommé Diop a franchi le rubicon le 15 mars 2009 en allant agresser Badoum chez lui. Un ami de M. Badoum, un adjudant de gendarmerie fera aussi les frais de la colère du sieur Diop qui l’accuse de traitrise parce qu’ayant dit à M. Badoum que le mécanicien racontait dans un bar ses liaisons avec Mme Badoum et d’autres femmes du quartier.

Diop sera poursuivi pour diffamation et atteinte à l’honneur et à la considération de Mme Badoum et pour menace sous conditions de M. Badoum. Les témoignages concordent à accréditer le fait que le mécanicien voulait nuire à Mme Badoum peut-être parce qu’il lui doit un peu moins de 200 000 F CFA depuis quelque temps et que la dame ne cesse de réclamer son dû. Constatant que les faits reprochés à l’accusé sont constitués, le procureur du Faso a requis la peine de 6 mois d’emprisonnement à l’encontre de Diop. Se rendant compte subitement de la gravité de ses agissements, l’accusé a fondu en larmes en attendant le 27 avril 2009, date à laquelle le tribunal statuera sur son sort.


Il confond la caisse et sa poche

O.Y. 27 ans, est un agent commercial de la société SIBEA JUMBO à Orodara. Il devait verser les recettes de la vente des produits dans un compte ouvert à cet effet. Un contrôle inopiné effectué le 11 mars 2009 révèlera un manquant de plus de 2 millions de F CFA dans la caisse. Il a comparu devant le tribunal correctionnel de Bobo-Dioulasso pour répondre des faits d’escroquerie portant sur la somme de 2 414 260 F CFA au préjudice de la société. Le prévenu reconnaîtra les faits devant le juge, précisant tout de même qu’il a agi ainsi par nécessité pour subvenir aux besoins de sa famille rentrée de Côte d’Ivoire suite à la crise en 2003. O.Y., ajoute par ailleurs qu’une partie de la somme détournée aurait servi à réparer sa propre mobylette qu’il utilisait aux fins du service, une autre serait restée chez des clients auprès desquels, il n’avait pas pu recouvrer l’argent des marchandises livrées.

Le prévenu n’a pas pu prouver à la barre, qu’il avait l’autorisation expresse de sa société de ponctionner dans le compte de celle-ci pour réparer son engin, encore moins les traces d’éventuelles livraisons non recouvrées. Contre la gestion jugée désastreuse de O.Y., le parquet a requis une peine d’emprisonnement ferme de 6 mois. Le tribunal a eu la main moins lourde en condamnant O.Y. à 4 mois de prison ferme et au remboursement de la somme détournée. Ce dernier espère pouvoir encore travailler toujours au sein de la société. Cela lui permettrait de rembourser progressivement sur la base de ses 63 000 F CFA de salaire, les sommes dues.


Il bat à sang son neveu pour 4 500 F CFA

S.Y. manœuvre dans le village de Borodougou à l’entrée de Bobo-Dioulasso en venant de Ouagadougou a copieusement rossé son neveu S.S, qu’il accuse d’avoir volé la somme de 4 500 F CFA et d’autres objets lui appartenant, le 21 mars 2009. La victime s’en tirera avec des blessures ayant entrainé une incapacité temporaire de travail (ITT) d’un mois. Poursuivi par le tribunal correctionnel pour coups et blessures volontaires, le prévenu raconte à la barre avoir ligoté les pieds et les mains de son neveu avant de le fouetter correctement. Mais le juge interrompt le récit cynique : « Ce n’est pas l’Etat de nature. Nous sommes dans un Etat de droit. Ce n’est pas à toi de te rendre justice ». Pour S.Y qui a pris un malin plaisir à torturer son neveu, le parquet a requis 6 mois ferme de prison. Le tribunal a été plus sévère. Il a retenu contre S.Y., une année d’emprisonnement.

Rassemblés par Mahamadi TIEGNA (camerlingue78@yahoo.fr)

Sidwaya

Ouagadougou : Les habitants de Silmiougou dénoncent (...)
Burkina : Le gouvernement rejette le rapport de Human (...)
Burkina Faso : Vers l’autonomie vestimentaire des Forces (...)
Construction du pont à poutre à Banakélédaga : Le ministre (...)
SNC 2024 : L’UNFPA renforce les capacités de 50 femmes en (...)
Burkina : La pose de hénné, un business qui marche pour (...)
Lutte contre le terrorisme : « Il y a certaines (...)
Burkina / Concours de la magistrature : La maîtrise ou (...)
Bobo-Dioulasso : Un an de silence depuis la disparition (...)
Burkina/Coupures d’eau : Au quartier Sin-yiri de (...)
Burkina/Lutte contre l’insécurité : La direction générale (...)
Burkina/CHU Souro Sanou : La CNSS offre une automate de (...)
Burkina/Santé : Médecins Sans Frontières offre de nouveaux (...)
57e session de la Commission population et développement (...)
Burkina/Action sociale : L’association Go Paga devient « (...)
Bobo-Dioulasso : Les chefs coutumiers traditionnels (...)
Burkina Faso : Le secrétaire général de la CGT-B, Moussa (...)
Burkina : La Côte d’Ivoire va accompagner le retour (...)
Burkina/Enseignement supérieur : L’université Joseph (...)
Burkina : « Nous demandons à notre ministre de tutelle de (...)
La Poste Burkina Faso : « Malgré la crise sécuritaire, les (...)

Pages : 0 | 21 | 42 | 63 | 84 | 105 | 126 | 147 | 168 | ... | 36519


LeFaso.net
LeFaso.net © 2003-2023 LeFaso.net ne saurait être tenu responsable des contenus "articles" provenant des sites externes partenaires.
Droits de reproduction et de diffusion réservés