Actualités :: Clinique Suka et ses partenaires Canadiens : Discorde sur la gestion de (...)

A la suite de la visite officielle de Chantal Compaoré au Canada l’année dernière, une opération pour venir au secours des femmes fistuleuses au Burkina Faso avait été concoctée avec l’entregent de l’ONG canadienne qui a managé le séjour, Mobilisation Enfants du Monde (MEM). Tout avait été ficelé, sauf les susceptibilités. Elles auront raison d’une opération humanitaire extraordinaire qui devait sauver 100 femmes.

A SUKA, l’Association que dirige Mme Chantal Compaoré, épouse du chef de l’Etat, les explications sont quelques peu difficiles et contradictoires. Alice Tiendrebéogo qui en est la secrétaire générale regrette de s’être embarquée dans une opération qui n’est pas dans ces compétences. "Si cela concernait l’éducation, j’aurai été plus à l’aise", avoue-t-elle. Pour le coordonnateur de SUKA, M. Kouanda Sabné, Mobilisation Enfant du Monde a voulu se servir de leur Fondation à "des fins inavouées".

Et pourtant, les choses avaient bien commencé. Très bien même si l’on s’en tient aux conditions de déroulement de la visite officielle "d’Amitié et de travail" de Chantal Compaoré au Canada, à l’invitation de Mobilisation Enfants du Monde et de Vue d’Afrique. L’ONG canadienne MEM dont la directrice est Madame Monique Mujawamariya se serait vraiment investie pour la réussite de ce voyage de la première Dame du Burkina au Canada et aurait été l’inspiratrice du "projet femmes fistuleuses", qui devrait aider à "réhabiliter cliniquement une centaine de femmes victimes des conséquences de la pratique de l’excision".

Le projet aurait rencontré un large engagement des Canadiens. L’Ong Mobilisation du Monde avec son partenaire Vues d’Afrique ont travaillé à disséminer l’idée dans plusieurs institutions et dans des familles canadiennes qui n’ont pas hésité à laisser parler leur cœur. En très peu de temps, l’affaire est finalisée, en tout cas côté canadien. Reste maintenant, le côté burkinabè et la Fondation SUKA, qui est l’institution hôte de l’opération.

De retour de la visite officielle de Mme Compaoré, c’est au tour de la ministre québécoise des Relations internationales de venir à Ouaga. Elle signe officiellement un chèque de 75 000 dollars canadiens (environ 40 millions CFA) pour la réalisation de l’opération "Femmes fistuleuses". De ce don naîtra le malentendu principal qui aura raison de l’opération. Pour la Fondation SUKA, ce chèque devait lui revenir. Or, il a été encaissé, par le biais de Vues d’Afrique par Mobilisation Enfants du Monde. Alice Tiendrébéogo explique que quand elle a voulu en savoir plus, MEM lui a rétorqué que "ce chèque lui était destiné pour organiser les choses sur place au Canada".

La Fondation SUKA qui estimait ses besoins à environ 100 000 Dollars canadiens, pour accueillir l’opération dans les meilleures conditions, devrait adresser sa requête à l’Agence canadienne de développement international (ACDI).
Mais SUKA qui estime avoir été flouée dans la gestion du premier chèque de 75 000 dollars n’a plus vraiment le cœur à l’ouvrage. Elle commence à traîner les pieds et multiplie les exigences. Elle demande l’écriture d’une convention qui va organiser les rapports entre les deux partenaires dans la conduite de l’opération. MEM, qui s’en étonne, lui répond que c’est inutile puisqu’une convention plus large existerait déjà entre eux.

Ensuite, l’exigence du transfert de compétence. La Fondation SUKA, qui estime avec raison, que l’opération devrait permettre un transfert de compétence aux praticiens burkinabè et au renforcement des capacités de la clinique SUKA, exige que la délégation canadienne soit réduite au minimum, pour donner la chance à beaucoup plus de médecins burkinabè de prendre part à l’opération et de pouvoir bénéficier du savoir faire de leurs homologues canadiens. Sur ce point aussi, leur partenaire canadien, Mobilisation Enfants du Monde, répond que cette préoccupation n’a pas lieu d’être puisque la composition de la délégation canadienne n’empêche pas la partie burkinabè d’adjoindre le nombre de médecins qu’elle veut. MEM fait remarquer que le professeur Akotionga Michel qui est responsable technique de l’opération a déjà convenu avec ses homologues canadiens du nombre de Burkinabè retenus pour suivre l’opération et même qu’un programme est déjà convenu qui tiendrait en deux jours : premier jour consacré à la cure des fistules et le deuxième jour à "la reconstruction clitoridienne et la vulvoplastie".

Le professeur Akotiongo insiste même dans son adresse à la secrétaire générale de SUKA : "Deux jours suffisent car les médecins burkinabè sont tous des spécialistes et pratiquent déjà depuis plusieurs années. Les entretiens porteraient donc sur les nouvelles techniques et la prise en charge des cas compliqués. La pratique au bloc opératoire serait concluante et plus bénéfique".

Dernière exigence de SUKA, le mois de novembre initialement convenu ne serait plus finalement indiquée pour la tenue de l’opération, parce qu’elle coïncide avec les récoltes. SUKA informe son partenaire que cette dernière difficulté a été soulevée par le ministère de la Santé.

Là encore, MEM pense qu’il est très difficile de décider d’un report de la sorte, parce qu’il y a trop d’enjeu dans l’opération. Elle rappelle que la date a été convenue de commun accord, au moment de la visite de Chantal Compaoré, que la partie canadienne s’est immédiatement mise au travail. Les médecins canadiens et les membres de la délégation ont déjà convenu de prendre leur vacances à cette période, certains ont même participé financièrement à la bonne réussite de l’opération en contribuant pour 400 dollars chacun à l’achat de vaccin. Mieux, dans une école, où la première Dame a été reçue, une élève s’est engagée à faire du sujet, son thème de fin d’étude et aurait à cet effet fait un grand lobbying dans sa communauté où elle a levé une contribution d’environ 10 000 dollars. Les médias canadiens seraient aussi bien briffés et une chaîne de télévision aurait déjà accepté de diffuser des informations en rapport avec l’opération. Pour toutes ces raisons, explique la directrice de MEM, il y a de graves préjudices à vouloir ainsi reporter l’opération.

Nous avons, nous même, essayé de vérifier la validité de cet argument auprès des techniciens du ministère de la Santé, qui en sont étonnés. Parce que d’abord, les femmes fistuleuses sont dans une souffrance physique et psychique telle qu’elles ne sont pas utiles dans la production des champs. Elles sont nombreuses d’ailleurs ces femmes qui, dans le désespoir, se sont déjà livrés à des médecins, incompétents dans la réparation des fistules vésigovaginales ou recto-vaginales.

Actuellement donc, nombre de femmes fistuleuses sont des "opérées ratées".

L’argument des récoltes pour ne pas tenir une opération aussi vitale pour les personnes concernées est difficile à admettre. Ces femmes fistuleuses vivent une telle stigmatisation dans leur communauté, qu’elles ne demandent rien d’autre que d’être soignées, peu importe la période.
Dernier argument, il est financier. La fondation SUKA pense que le fait que l’ACDI a répondu à sa requête en demandant des précisions est une preuve de refus. Alice Tiendrébéogo qui dit s’y connaître parfaitement en la matière croit que si l’ACDI voulait soutenir la mission, elle n’aurait pas exigé des éclaircissements qui, du reste, n’étaient disponibles que chez MEM. La lettre de l’ACDI dont nous avons eu copie est pourtant sans équivoque. Barbara Brown écrit ceci à Alice Tiendrébéogo : "…Il me fait plaisir de vous informer que l’ACDI accueille favorablement cette initiative et consent à vous accorder son appui (…)

Par ailleurs, nous apprenions avec joie que cette initiative bénéficierait de l’appui du Ministère des Relations Internationales du Québec". La directrice de MEM rassure davantage la Fondation SUKA : "Madame Desrochers et moi y avons travaillé pour arriver à un budget de 147 000 dollars canadiens pour toute la mission y compris les postes de dépenses couverts par le financement du ministère québécois des relations internationales. Ce qui fait qu’avec les 100 000 dollars promis par l’ACDI, la fondation SUKA allait rester avec un 23 000 $ qui auraient pu être destinés à la prise en charge des malades. L’ACDI n’a pas reçu le budget pour voir s’il refuserait de prendre en charge l’excédant possible du budget. Et si c’était le cas, je suis convaincue que si nous voulions réellement que cette mission se fasse, ce n’est pas une question de manque de quelques milliers de dollars qui allait la faire avorter".

Que s’est-il passé après le retour de mission de Chantal Compaoré ?

La visite de Chantal Compaoré aurait été, selon plusieurs avis, un succès. L’enthousiasme de la lettre de la première Dame juste à son retour de voyage en témoigne éloquemment. Madame Compaoré félicite MEM pour avoir contribué à faire de sa visite d’amitié et de travail un succès. Elle s’engage sur le projet des femmes fistuleuses et consent à soumettre à l’ACDI une requête pour demander un soutien financier pour la réussite de l’opération. "Avec le concours de Mobilisation Enfants du Monde, une équipe de spécialistes en chirurgie de réparation de l’organe génital de la femme excisée a été mobilisée pour se rendre au Burkina Faso du 21 novembre au 06 décembre 2008 pour réhabiliter cliniquement une centaine de femmes victimes des conséquences de la pratique de l’excision…".
Ce bel enthousiasme tiendra jusqu’à la visite du ministre québécois des relations internationales et la signature symbolique du chèque de 75 000 dollars qui a été encaissé par Mobilisation Enfants du Monde.

A partir de là, les deux principaux partenaires de l’opération (SUKA et MEM) ne s’entendent plus. Les obstacles à la réalisation de la mission vont alors se multiplier pour aboutir à l’annulation totale de la mission. Les arguments qui sont avancés pour sa non tenue convainquent difficilement. Le groupe des médecins fait le constat désabusé suivant : "une décision unilatérale résultante de manœuvres que nous ne comprenons pas très bien a conduit à l’annulation par les responsables burkinabè de notre mission du mois prochain. Je vous imagine aussi déçus que Johanne, Lucie et moi qui avions, avec certains d’entre vous, déployés des efforts gigantesques pour que cette mission soit un succès". La directrice de MEM, dans une ultime tentative pour sauver la mission, écrira à Chantal Compaoré : "Nous avons l’argent, nous avons une équipe formidable qui n’a rien ménagé pour venir donner un coup de main et opérer ces femmes qui souffrent en silence depuis longtemps, nous nous apprêtons à envoyer par avion par la Royal Air Maroc trois tables d’opération, gracieusetés de nos partenaires de Québec, et un container de matériel et de médicaments d’une valeur de 150 000 $ est déjà sur le bateau vers le Burkina, sans oublier d’autres dépenses engagées pour la mission et non récupérables. Après ce constat, quelle autre raison incontournable peut réellement remettre en question toute la mobilisation et l’enthousiasme que votre visite a suscité autour de ce projet à Montréal, à Québec et à Ottawa ?".
La mission qui devait sauver gracieusement 100 femmes fistuleuses burkinabè n’aura finalement pas lieu. En tout cas, pas aux dates initialement prévues.

Y aura-t-il une suite ?

A la Fondation SUKA, on assure que la demande de report ne veut pas dire abandon de l’opération. Pour la secrétaire générale, la clinique SUKA assure actuellement, tous les mercredis, une opération réparation des fistules avec le soutien de partenaires. Notre équipe qui s’est rendue sur place un mercredi n’a pas trouvé de femmes à la clinique. Le Professeur Akotionga que nous avons trouvé sur place n’atteste pas de la tenue de ces opérations. Il reste cependant que le problème des femmes fistuleuses est une préoccupation pour Chantal Compaoré qui l’a exprimé à maintes reprises à l’occasion de sa visite d’amitié et de travail au Canada. Les Canadiens se sont montrés très réceptifs à cette souffrance des femmes burkinabè qui, pour l’essentiel, est une des conséquences de l’excision.
Cependant, à SUKA, pour des raisons que nous n’avons pas compris, certains voudraient mettre hors jeu le partenaire Mobilisation Enfants du Monde et traiter directement avec les Canadiens. C’est par exemple la position clairement affichée par le coordonnateur de SUKA, M. Kouanda Sabné.

La secrétaire générale Alice Tiendrébéogo est assez nuancée, mais n’est pas loin de partager la position de son collègue. Mais sa préférence à elle serait que l’on associe plus étroitement le ministère de la Santé et notamment l’hôpital Yalgado. Du côté canadien, il y a d’une part la position de l’ambassade à Ouaga qui est plutôt attentive à ce que dira Chantal Compaoré, et de l’autre, tous les partenaires qui ont été impliqués dans cette opération. L’équipe médicale dirigée par le Dr Corcos tient à l’opération, mais ne laisse pas entrevoir qu’elle s’engagerait directement avec les Burkinabè sans Mobilisation Enfants du Monde qui, de leur avis, "a sécurisé le financement indispensable à la réalisation de cette mission". Dans une lettre à Alice Tiendrébéogo, le Dr Corcos est assez clair : "Pour nous, MEM était important parce qu’ils ont servi de catalyseur entre SUKA et le groupe de volontaires pour monter la mission. MEM a également facilité l’appui de partenaires clés dont l’implication demeure essentielle au succès de la mission, notamment l’ACDI et le ministre des affaires internationale du gouvernement de Québec".

Dans ces conditions évidemment, on ne voit pas comment le dessein d’une partie des responsables de SUKA qui veut écarter MEM aiderait au succès de cette opération, sauf à imaginer que SUKA s’adresse à d’autres Canadiens. On peut donc, sans trop se risquer, dire que cette opération qui devait sauver des vies n’aura jamais lieu au Burkina. Par contre, MEM est capable de la transférer dans d’autres pays africains, où les premiers responsables sont moins difficiles. C’est ce que dit du reste Monique Mujawamariya dans un accès de colère à Alice Tiendrébéogo : "Il y a d’autres pays d’Afrique qui nous demandent d’organiser ce genre de mission et eux ils prennent en charge l’équipe sans demander de subvention".

A MEM, on souhaite cependant organiser la mission au Burkina Faso au profit des femmes qui souffrent. L’équipe de médecins est aussi disponible pour venir en "hiver prochain", même si son responsable demande à avoir maintenant "un interlocuteur médical fiable".
Maintenant, il faut souhaiter que, comme l’a écrit la directrice de MEM, canadienne d’origine rwandaise, "que les relations humaines connaissent quelques turbulences, c’est le lot de notre race, mais que cela empêche les gens dans le besoin d’accéder aux soins qui leurs étaient destinés est révoltant".
Il faut souhaiter effectivement qu’à SUKA, l’on puisse s’élever au dessus de ces "petites choses" du quotidien, pour sauver 100 femmes. Pour les Canadiens, jusqu’à preuve du contraire, c’est la partie burkinabè qui est responsable de l’échec de l’opération.


Un container de médicaments bloqué à Lomé

Dans cette opération, la partie canadienne a fait acheminer sur Ouaga un container contenant un important lot de consommables médicaux et des médicaments. Le container est depuis arrivé à Lomé. La fondation SUKA qui devait aller réceptionner le colis dit qu’il n’a pas reçu de connaissement. Mobilisation Enfants du Monde soutient le contraire. Un document aurait, d’après l’ONG canadienne, été signé par la secrétaire générale, Alice Tiendrébéogo. FEDEX qui est la société responsable de l’acheminement confirme les propos de MEM et a proposé de mettre à notre disposition le document signé. Aux dernières nouvelles, Chantal Compaoré aurait instruit ses ouailles d’aller récupérer le colis à Lomé n
NAB

C’est quoi les femmes fistuleuses

La fistule est aussi appelée "la lèpre secrète de la femme africaine". Mal connue, elle est une pathologie qui résulte d’accouchements précoces ou difficiles. Elle consiste en une perforation de la paroi du vagin qui entre ainsi en contact avec la vessie ou le rectum. La femme fistuleuse devient incontinente.
La fistule dite obstétricale survient chez les très jeunes filles au moment de l’accouchement. Pendant les accouchements difficiles, la tête du bébé appuie trop longtemps sur les tissus de la mère, qui finissent par se nécroser. La fistule peut être un trou de la taille d’une tête d’épingle pour les cas les moins graves, ou une béance informe et irréparable dans les situations les plus extrêmes. Les femmes fistuleuses se reconnaissent très souvent par les nuées de mouches qui planent au dessus d’elles. A cause de l’incontinence, elles sentent mauvais. C’est pourquoi la fistule est une pathologie honteuse.

Ces femmes ainsi déchirées dans leur intimité sont aussi stigmatisées. Dans la société africaine, la fistule est perçue comme une sanction. Parfois les femmes qui ont du mal à accoucher sont soupçonnées de tous les maux. Elles sont accusées d’avoir mal agi dans leur couple. D’où ce dicton moaga : "rogom daare yand ka yé", traduction : le jour de l’accouchement, il n’y a pas de honte (il faut tout avouer).

Au Burkina Faso, les chiffres sur la maladie sont encore imprécis. Mais de l’avis de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), pour 100 décès de femmes au moment de l’accouchement, dans les pays en voie de développement, 10 le seraient pour cause de fistules. Selon les mêmes sources, au Burkina Faso, il y aurait deux fistules pour 500 accouchements. Dans le même ordre d’idée, sur 100 consultations en chirurgie, 5 à 7 le seraient pour fistules.

Les anneaux du logo de la Campagne pour éliminer les fistules symbolisent l’intégrité physique et le bien-être, ainsi que le partenariat. Dans de nombreux pays, les femmes se tressent mutuellement les cheveux une fois qu’elles sont remises de l’opération de la fistule. Les anneaux se chevauchent pour symboliser la guérison médicale, sociale, économique et psychologique.

Par Newton Ahmed Barry

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