Le senateur-maire de Lyon, Gérard Collomb en fin de séjour au Burkina et le maire de Ouagadougou, Simon Compaoré, ont coanimé une conférence de presse le 24 mars 2009, sur les relations entre les deux villes.
Au terme de son séjour de 72 heures à Ouagadougou, le senateur-maire de Lyon et président de la communauté urbaine de la même ville a coanimé une conférence de presse, le 24 mars 2009, à l’hôtel de ville, avec Simon Compaoré, maire de Ouagadougou. Le bourgmestre de la capitale a, d’entrée de jeu, traduit sa gratitude au maire de Lyon pour avoir honoré Ouagadougou, de sa visite.
Ce déplacement, dira Simon Compaoré, revêt une importance capitale car Lyon et sa communauté urbaine entretiennent le plus de relations de coopération avec Ouagadougou. Et, au cours de son séjour, Gérard Collomb a pu s’imprégner du vrai visage de la coopération Lyon-Ouagadougou.
Au vu de ses résultats positifs, les deux parties ont évoqué la nécessité de poursuivre cette coopération "porteuse". Le séjour de Gérard Collomb a été hautement positif aussi, à en croire le maire Compaoré, car l’hôte lyonnais a été reçu par les plus hautes autorités du Burkina Faso : le président de l’Assemblée nationale, le Premier ministre et le président du Faso.
"Ce voyage a été profitable pour nous", a déclaré Gérard Collomb. Car dit-il, "en 3 jours, j’ai découvert que les relations de coopération que nous les avons nouées depuis de nombreuses années, ont porté des fruits". Et le sénateur-maire de Lyon de citer les œuvres de sa communauté urbaine, visibles à Ouagadougou : feux tricolores, éclairage public, gestion des déchets, préservation de la flore, de la faune, etc.
Gérard Collomb s’est également réjoui du transfert de compétences à travers les formations que les services techniques de Lyon ont dispensées à leurs homologues du Burkina Faso. Le président de la communauté urbaine de Lyon a aussi promis que "notre coopération va se poursuivre à travers la fourniture de matériel, de bus, de camions, etc.". Mais au-delà de l’aide, a souligné le maire Collomb, il faut se projeter sur le devenir de Ouagadougou autour d’une réflexion. Car dans 25 ans, la capitale burkinabè atteindra 2,5 millions d’habitants.
Voilà pourquoi Gérard Collomb pense que c’est dès maintenant qu’il faut réfléchir aux champs nouveaux déjà identifiés de la coopération Ouagadougou-Lyon. Il s’agit de l’occupation des sols, du plan de circulation dans la ville de Ouagadougou, de l’agenda 21, qui doit se pencher sur des questions liées à l’eau, à l’assainissement, à la gestion des déchets. Gérard Collomb a dit avoir beaucoup appris en venant à Ouagadougou. Et cela le conforte dans sa vision que les maires des grandes villes sont les artisans de la construction d’un monde meilleur pour demain.
Gabriel SAMA
Sidwaya
