Après 48 heures de réflexion sur les stratégies novatrices à mettre en œuvre pour la promotion de l’autre moitié du ciel, les femmes du Burkina Faso, avec en tête la première Dame, se sont offert une petite "dance party" improvisée. Ici, Chantal Compaoré en pleine démonstration, comme pour dire que la first lady n’est pas seulement un fantassin de la cause de la mère et de l’enfant, mais également une grande danseuse. Se distraire fait partie de la vie. Après tout, ça change un peu du protocole quotidien de la vie d’épouse de chef d’Etat.
Les téléphonies ont oublié les femmes
Le 8 mars, l’humanité a célébré la femme. A l’occasion, des manifestations de tout genre ont été organisées çà et là. En groupe, en famille, dans les quartiers et les cités, les femmes se sont réunies pour réfléchir sur leur sort et se distraire. Ce fut une belle occasion de communiquer, histoire de se souhaiter la bonne fête. Mais, que ne fut leur surprise de constater que les téléphonies n’ont pas songé à leur accorder quelque faveur. Pas de bonus pendant un si long week-end. Pire, pas même un petit message à l’endroit de l’autre moitié du ciel. Pourtant, Dieu sait qu’elles sont de grandes consommatrices de téléphone. Les portables du citoyen sont inondés au quotidien de messages de tout genre, parfois à des heures indues. Mais pour cette belle occasion, les femmes ont tout simplement été ignorées.
Réussir le pari de la gestion de Rood Woko
L’ouverture du marche Rood Woko ne saurait tarder. En effet, le maire de la commune de Ouagadougou, grâce à la coopération française et bien d’autres partenaires financiers, a réussi à faire renaître de ses cendres, ce symbole de l’économie burkinabè parti en fumée un certain 27 mai 2003. Six années après ce marché construit à coup de milliards de F CFA et rénové avec autant d’argent, doit cette fois-ci, réunir toutes les conditions de sécurité et de commodités pour réussir son pari de booster l’économie burkinabè. Dans cette logique, la mairie de Ouagadougou, grâce à sa police municipale, semble déterminée à en finir une fois pour toutes, avec les trouble-fête et autres indisciplinés.
Plusieurs fois, la police municipale est descendue sur le terrain pour y mettre de l’ordre.
D’ailleurs, les alentours du marché, si toutefois la vision du bourgmestre Compaoré était appliquée, seront purement et simplement une zone piétone. Une vision, du reste, à saluer quand on sait les désagréments que les véhicules causaient à ce niveau.
Cependant, le maire doit continuer dans sa dynamique et mettre de l’ordre à tous les niveaux. Car on constate encore la présence à certains endroits inappropriés, de vendeurs de cyclomoteurs, de masques et statuettes, de friperie, etc. Ce qui n’est pas sans porter préjudice au marché Rood Woko et à la vision du maire Simon Compaoré.
Sidwaya
