Pour la quatrième fois consécutive, la Journée de partage et d’appui à la scolarisation a tenu ses promesses, le samedi 7 mars 2009 à Kié dans le département de Samba, province du Passoré.
Sensible à la souffrance d’autrui, le commissaire Paul Sondo a pour la quatrième fois consécutive, laissé parler son cœur en faveur des enfants scolarisés de Kié, Bouré, Dakolla Pella et Koussana, tous villages du département de Samba dans la province du Passoré. En effet, le samedi 7 mars 2009, les habitants des cinq villages étaient réunis dans la cour de l’école de Kié.
Arborant des tee-shirt de la IVe édition, les élèves, parents d’élèves et les chefs des villages attendaient les invités. Au milieu de la cour, sur des tables-bancs, sont disposés des kits scolaires, des ballons, et un fourneau solaire. Des troupes locales chantent et dansent au son des tams-tams. La marraine de la cérémonie, la députée Fatoumata Diendéré, accompagnée du promoteur Paul Sondo et des invités a fait son entrée sous les applaudissements nourris des élèves, qui lui souhaitent la bienvenue. Visiblement émue et la voix hésitante, Elie Kologo, représentant les bénéficiaires de la journée de partage a témoigné sa reconnaissance au promoteur.
“Grâce à votre aide, Tonton, nous n’avons plus peur de l’école, car nous savons votre soutien constant. Depuis la première édition en 2006, nous vous attendons impatiemment. Vous êtes désormais pour nous Paul Songo (NDLR : Paul le bon ou Saint Paul),” a affirmé Elie Kologo. Mais, le plus satisfait de l’œuvre du commissaire Paul Sondo est bien l’inspecteur de l’enseignement de base de la circonscription de Samba, Clément Ouédraogo. En effet, M. Ouédraogo a soutenu que grâce à la mise en place de la cantine endogène, œuvre du commissaire Paul Sondo, il y a eu de nombreux acquis, comme l’accroissement de la scolarisation.
“En 2006, les cinq écoles avaient un effectif total de 876 élèves. Mais avec le soutien du commissaire Sondo en fournitures scolaires et l’instauration de la cantine endogène, les élèves, pour cette année scolaire 2008-2009, sont au nombre de 1212” a déclaré M. Ouédraogo. En plus de la forte scolarisation, les premiers responsables de l’enseignement à Samba ont noté une nette amélioration du rendement scolaire et une baisse considérable des abandons. Ces acquis ont été possible grâce au “rêve que j’ai de contribuer à donner à chaque enfant, le droit de se scolariser dans les meilleures conditions,” a noté le promoteur. Il se convainc qu’il y a très peu de chance pour un enfant non scolarisé ou mal scolarisé de réussir dans la vie.
C’est pourquoi la cantine endogène, faite avec des céréales locales, permet aux élèves de rester à l’école les midis pour réviser leurs leçons. Pour atteindre son objectif, le promoteur a demandé le soutien des fils du département de Samba. Un soutien qui doit permettre l’érection d’un établissement secondaire de proximité, pour accueillir les postulants de la classe de sixième car “le collège le plus proche est à quinze kilomètres environ et les conditions physiques des aspirants ne leur permettent pas de s’y rendre chaque jour à pieds ou à bicyclette pour y rester jusqu’au soir sans assurance de restauration,” a déploré M. Sondo. Tour à tour, les différents intervenants ont imploré le ciel, de donner longue vie à leur bienfaiteur. Ce qui a fait dire à la marraine Fatoumata Diendéré que les intentions du commissaire Sondo sont nobles. “L’œuvre de Paul Sondo est salvatrice, parce qu’elle porte un attachement aux enfants, futurs bâtisseurs du Burkina Faso,” se rassure Mme Diendéré.
Car a-t-elle ajouté, “ces enfants en attendant, ont besoin de notre amour et de notre aide pour construire un monde plus juste et plus équitable”. Par ailleurs, elle a exhorté les élèves à s’adonner davantage au travail, pour toujours bénéficier des largesses du commissaire Sondo qui “donne sans compter”. La marraine a en outre, remis un chèque de cent mille F CFA, pour aider à d’éventuelles dépenses. L’apothéose de la journée a été la remise symbolique de kits scolaires à des élèves et le partage d’un repas communautaire. Chaque enfant est reparti chez lui les bras chargés, en pensant déjà au rendez-vous de 2010, pour la cinquième édition à Dakolla.
Jonathan YAMEOGO
Sidwaya
