Actualités :: Concours de la Fonction publique : La gestion des listes d’attente au centre (...)
Le ministre de la Fonction publique et de la Réforme de l’Etat, Soungalo Ouattara

Le ministre de la Fonction publique et de la Réforme de l’Etat a rencontré, jeudi 26 février 2009 à Ouagadougou, les responsables des écoles et centres de formation professionnelle de l’Etat et les directeurs des ressources humaines des ministères. La problématique de la gestion des listes d’attente, l’intégration des élèves fonctionnaires et la préparation des concours 2009 ont constitué les principales préoccupations.

L’actualité nationale, ces derniers jours, est marquée par l’affaire des candidats de la liste d’attente de certains concours de la Fonction publique.

A cet effet, soixante (60) personnes ont même déposé des requêtes auprès du Conseil d’Etat. La rencontre d’échange entre le ministre en charge de la Fonction publique avec les responsables des écoles et centres de formation professionnelle de l’Etat, ce 26 février 2009, vient donc à point nommé. Pour le ministre Soungalo Ouattara, trois mois après une première rencontre avec ces responsables, dirigée par le Premier ministre Tertius Zongo, ses instructions appellent avec acuité à l’action sur la question stratégique des ressources humaines publiques. En une mi-journée, responsables des écoles et centres de formation professionnelle et Directeurs des ressources humaines (DRH) des différents ministères ont débattu de trois points. Il s’agit de la question cruciale de la gestion des listes d’attente des concours de la Fonction publique, de celle non moins importante des dossiers en instance de traitement pour l’intégration des élèves-fonctionnaires en fin de formation et enfin, la préparation des concours de la session 2009.

Abordée déjà lors des rencontres précédentes, la problématique de la gestion des listes d’attente demeure une question récurrente. Encore à cette session 2008, des situations embarrassantes se sont posées. "Nous avons eu plusieurs cas blessants. Il y a des candidats qui ont été admis à deux, trois concours de la Fonction publique. Il y en a qui ont choisi un poste, mais ils ont pris le soin de mettre en face de celui qu’il n’ont pas retenu, leur numéro de téléphone, avec la mention : "appelez-moi", a rappelé avec dépit, le directeur général de l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (ENAM), Moctar Tall.

Pire, a-t-il ajouté, si des candidats de la liste d’attente les contactent, ils monnaient leur place. Selon Moctar Tall, ces personnes, sans peut être le savoir, foulent aux pieds l’article 16 du décret portant modalités d’organisation des examens professionnels et des concours. Article 16 qui stipule que : "Tout candidat qui renonce à son admission après épuisement du délai d’appel de la liste d’attente, sera astreint au remboursement des frais et dépenses engagés pour sa formation, le cas échéant et son admission à tout autre concours de la Fonction publique sera annulée. (...)".

C’est une loi qui devrait être appliquée, a jugé Moctar Tall, même si certaines personnes trouvent les sanctions sévères, car dans ces situations "l’Etat perd des postes qui étaient déjà prévus, ce qui empêche certains candidats malheureux à la recherche d’un emploi, de bâtir un avenir". Les attentes de cette rencontre d’échange sont donc très importantes. "Il s’est agi d’échanges directs et francs pour sortir des sentiers battus et aller résolument vers le changement pour l’équité et l’exemplarité dans la formation de notre jeunesse", a indiqué le ministre Soungalo Ouattara.

Concernant, le deuxième point de l’ordre du jour, il a assuré que tout sera désormais mis en œuvre, pour que tout élève-fonctionnaire nouvellement affecté ait immédiatement un numéro matricule.
Pour Moctar Tall, cette rencontre a permis aux différents responsables d’écoles et de centres de formation, d’harmoniser leurs pratiques. Cela pour empêcher des personnes de faire deux mois dans des centres de formation et de "s’envoler sans prévenir vers une autre école".

Sié Simplice HIEN

Sidwaya

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