La communauté internationale a célébré le 26 juin 2004 la 17è
Journée mondiale de lutte contre la drogue. Le Burkina n’a pas
été en reste et a commémoré l’événement sous le thème "Les
dangers des drogues de synthèse : un tremplin vers les
drogues dures".
La commération a vu l’incinération de 2,4 tonnes de drogues
saisies par les forces de l’ordre et les Douanes burkinabè. La
plus grande partie de la prise vient des champs de cannabis
découverts récemment dans la province du Nahouri.
La veille de l’incinération à laquelle a assisté le ministre de la
Sécurité, Djibril Bassolet, un dîner gala a été organisé à la Salle
des banquets de Ouaga 2000.
Au cours de celui-ci, le secrétaire
permanent du Comité national de lutte contre la drogue (CNLD),
Christophe Emmanuel Compaoré, a relevé le caractère
transnational du phénomène de la drogue. Pour y faire face,
l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations unies
(ONU) a institué en 1987 la Journée mondiale de lutte contre la
drogue a-t-il dit. Dans la foulée, le Burkina a créé le CNLD qui se
déploie depuis lors à travers des activités et des actions comme
la sensibilisation, la formation, l’harmonisation de la collecte
des saisies.
Toutefois, la bataille est loin d’être gagnée car le
phénomène de la drogue est toujours omniprésent. Ce qui a fait
dire au secrétaire permanent du CNLD que les défis sont
nombreux, complexes mais pas insurmontables.
De son côté, le ministre de la Sécurité, Djibril Bassolet, a dit
que la drogue est un fléau des temps modernes. Pour le
combattre, l’accent, selon lui, doit être mis sur la prévention.
Au
cours du dîner gala marqué par de l’animation musicale, des
professionnels de la question des drogues ont brièvement
évoqué la situation du phénomène au Burkina, la prise en
charge des toxicomanes.
S.D
Le Pays
