Actualités :: SANTE : SOS pour un jeune homme à la tête béante

Madi Ouédraogo est porteur d’une maladie dont le plateau technique du Burkina Faso ne permet pas la prise en charge.
Une radiothérapie au Ghana ou dans un autre pays pourrait améliorer son état de santé". C’est la substance du certificat médical signé par le Docteur Fernando Mendoza Alexis, docteur en médecine, neurochirurgien en service au Centre hospitalier universitaire Yalgado Ouédraogo (CHU-YO). Ce certificat nous a été remis par Juliette Béré, une parente proche du malade, venue pour demander de l’aide à travers nos colonnes.

Selon, Juliette Béré, Madi Ouédraogo a été victime d’un accident à l’âge de 4 ans. Un de ses amis avec qui il jouait lui aurait frappé sur la tête à l’aide d’un barreau de fer (ce que les femmes utilisent pour maintenir leur marmite stable pendant la préparation du tô).

A l’époque, le choc avait provoqué, aux dires de Mme Béré, une plaie sur la tête. Cette plaie a été soignée, mais, à la grande surprise de tous, elle a resurgi il y a environ dix ans de cela et, depuis lors, Madi Ouédraogo est alité, ajoute Juliette Béré. Son médecin soignant, après de multiples efforts pour le sauver, recommande une évacuation au Ghana ou dans un autre pays où il pourrait subir une intervention que le plateau technique du Burkina ne permet pas de faire. Les parents de Madi veulent bien l’y envoyer mais ils sont confrontés à un manque de moyens. D’où le SOS de Mme Béré. Selon un voisin de la famille, M. Zida, les jours de Madi sont vraiment en danger si rien n’est fait dans les plus brefs délais.

Madi est âgé de 39 ans. Il a subi plusieurs examens et bénéficié de soins du côté de l’hôpital Yalgado, mais le mal persiste. La médecine traditionnelle a même été mise à contribution sans succès pour le moment. Madi a aujourd’hui le crâne découvert, une image qui ne laisse pas indifférent.
Avis est donc lancé à toutes les bonnes volontés, aux âmes sensibles qui peuvent venir en aide à Madi Ouédraogo. A toutes fins utiles, voici des numéros de contact : 76 92 92 21 et 70 10 09 07.

Par Christine SAWADOGO

Le Pays

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