Actualités :: Lutte contre l’insécurité : Sale semestre pour les bandits
C’est avec ces armes que les délinquants opèrent.

Hier jeudi 2 octobre 2008, dans les locaux du ministère de la Sécurité, le directeur général de la police nationale a présenté à la presse le bilan du premier semestre de la lutte contre la criminalité. Pour améliorer ces résultats jugés tangibles, les responsables en charge de la lutte contre le banditisme appellent à l’instauration d’une culture de la dénonciation.

Les bandits ne dorment pas. Les forces de sécurité non plus. C’est la conclusion à laquelle est parvenue un confrère, à la fin de la conférence de presse. Par exemple au niveau de la police nationale, sur 10 181 sorties effectuées au premier semestre de l’année en cours, 7 772 individus ont été contrôlés, plus de 2 tonnes de médicaments de la rue saisies, 71 enfants et 11 auteurs de trafic d’êtres humains interceptés et 99 armes à feux saisies.

Durant la même période, les actions de la police judiciaire ont abouti, entre autres, au démantèlement de 11 réseaux de coupeurs de route, à la récupération de 295 engins et de 11 véhicules, à la mainmise sur 11,86 kg de cocaïne, 204 g d’héroïne et 2,695 tonnes de cannabis et à la saisie de plus de 77 millions de francs CFA.

Au total, il a été saisi entre les mains de délinquants et remis à leurs propriétaires légitimes, y compris les numéraires, environ 97, 5 millions de francs CFA pour le seul premier semestre de 2008. Dans les trois régions militaires du Burkina Faso, des zones, naguère réputées dans la grande criminalité, ont été sécurisées, comme le pont du Nazinon (axe Ouaga-Pô), des coupeurs de route ont été appréhendés et des armes à feux de toutes sortes.

Un bilan somme toute reluisant, malgré la recrudescence de la criminalité violente qui n’épargne aucun pays. « Les actions des forces de sécurité intérieure pour enrayer ce phénomène afin de permettre à chaque citoyen de jouir de son droit légitime à la sécurité ont donné des résultats tangibles…Ces acquis attestent des efforts fournis par le département de la sécurité pour permettre à la population burkinabè de vivre en toute quiétude si tant il est vrai que le degré zéro n’existe pas en matière de sécurité », s’est réjoui, tout de même, le directeur général de la police nationale, Rasmané Ouangraoua.

Si de tels résultats tangibles sont tributaires de l’augmentation du nombre de gendarmes et de policiers, de la dotation en moyens logistiques des services de sécurité et de la couverture progressive du territoire national en commissariats et en brigades de gendarmerie, il n’en demeure pas moins que l’essaimage de la police de proximité dans les villages commence à porter fruits.

C’est du reste ce qu’a retenu le patron de la police nationale qui a tenu à rappeler : « Le comité local de sécurité, encadré par un gendarme ou par un policier, est chargé de réfléchir sur les mesures préventives concernant les problèmes de sécurité qui préoccupent les habitants du secteur ou du village de sa compétence. Ce comité local de sécurité n’est ni un indicateur des services de sécurité ni un groupe d’autodéfense ou une milice ».

Mais la sécurisation de nos villes et villages requiert la participation de tous. Pour cela, un numéro vert gratuit : le 1010, joignable par téléphone fixe ou mobile sur tout point du territoire national est mis à la disposition de tout citoyen qui voudra dénoncer des personnes et des actes suspects. Pour des raisons d’opérationnalité des forces de sécurité, il a été particulièrement demandé aux organes de presse de se servir de ce numéro lorsqu’ils reçoivent des écrits portant sur des zones où sévissent des brigands « Lorsque les médias balancent l’information, les bandits, qui sont désormais sûrs que nous sommes mis au courant de leurs agissements, changent automatiquement de zone de braquage », ont expliqué les conférenciers du jour, parmi lesquels, le commandant de la 1re région de gendarmerie, le lieutenant-colonel Tuandamba.

Alain Saint Robespierre

L’Observateur Paalga

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