Actualités :: <I> Vie de couple</I> : Les femmes pour la promotion d’une culture de (...)

Le 31 juillet dernier (Journée mondiale de la femme, le ministère de la Promotion de la femme a défini un thème connexe à celui proposé par l’Organisation panafricaine des femmes qui était : "Impact de la mondialisation sur la pauvreté en Afrique". Celui, choisi par le Burkina Faso est : "Femme, solidarité et culture de la paix". Le moins que l’on puisse dire est que ce thème est vraiment incitateur.

Dans le message que madame Céline Yoda/Konkobo, ministre de la Promotion de la femme, a livré à cette occasion, il est ressorti que "sur le plan continental, la recherche de la paix constitue une préoccupation majeure et les femmes particulièrement peuvent jouer un rôle prépondérant dans la prévention, la résolution des conflits et la sauvegarde de la paix dans les pays africains". Très belle remarque ! Sommes-nous tentés de dire et nous la soutenons fermement. Ainsi donc, madame la ministre octroie une vocation

panafricaine à ses sœurs du Burkina Faso en relevant le rôle qu’elles peuvent et surtout qu’elles doivent jouer pour "la promotion d’une culture de la paix et de la tolérance". Nous souhaitons vivement qu’elle soit entendue et surtout suivie dans cette invite aux femmes burkinabè. Nous sommes d’avis en effet que les femmes sont capables de s’ériger en "faiseuses" de paix puisqu’il leur est reconnu également et cette fois-ci malheureusement qu’elles sont le plus souvent source et cause de conflits.

Source parce que refusant de prendre des positions claires quand il le faut et là où il le faut et laissant ainsi les acteurs dans de flous espoirs. Suivez mon regard ! Il est question ici des jeunes filles qui balancent entre deux ou plusieurs hommes au lieu de faire un choix clair qui ne laisse à personne d’autre d’espérer. Par cette gymnastique, elles contribuent à faire monter et la pression et la tension jusqu’à ce qu’éclatent les conflits. Je dis et je me plais à le répéter que les conflits que déclenchent les hommes (bras armés des femmes) entre eux relèvent bien de la responsabilité de certaines femmes et filles qui se font désirer par plus d’un homme et qui laissent tout le monde dans un flou frustrant et énervant.

Chacun des protagonistes croit alors que c’est l’autre qui l’empêche d’avoir sa proie. Et comme il continue d’espérer, il usera de tous les moyens possibles pour "anéantir" l’autre. Ainsi naissent les conflits à un niveau que l’on dirait primaire, mais qui ne sont pas sans conséquences dommageables pour la société. En refusant d’afficher un choix clair entre plusieurs prétendants, les jeunes filles créent des vélléités entre les hommes. Les femmes sont cause de conflits parce que, poursuivies par les "mâles", elles ne font rien pour calmer les ardeurs de ces derniers. Il en est ainsi de ces femmes mariées qui, en dépit de leur statut, continuent de céder aux avances d’hommes sans scrupule et sans moralité. Que les hommes leur fassent des avances, elles n’y sont pour rien. Mais qu’elles viennent à céder, alors là leur responsabilité est pleine et entière.

Elles sont donc cause de conflits car quand "ça se saura", ce sera une véritable tempête et elles aussi en feront les frais. En quoi sont-elles cause ? Ont-elles choisi d’être femmes ? Non ! Elles sont cause parce qu’elles jouent avec leur nature. En clair, les femmes ne se prennent pas au sérieux, devenant ainsi l’objet de sollicitations dépravantes.

Les femmes doivent se convaincre et suivant le souhait de leur ministre, qu’elles ne sont pas faites pour troubler le sommeil de plus d’un homme.

Elles ne doivent rien dire et encore plus ne rien faire pour allumer le feu entre les hommes. La guerre à l’intérieur des pays et entre eux commence toujours par des conflits de personnes. Faiseuse de paix, la femme l’est. Qu’elle commence au petit échelon, dans sa relation avec l’homme. Sur tout un autre plan où la femme doit prévenir les conflits et sauvegarder la paix est, me semble-t-il, dans sa relation avec son époux. Avoir une vocation panafricaine pour l’instauration de la paix, rien de tel, mais que cela commence par le foyer. Que de femmes entretiennent nuisiblement des tensions dans leur foyer par des paroles et des actes inqualifiables ! Pas de paix avec son mari ! Pas de paix avec ses enfants et encore moins avec les voisins. Faiseuses de paix au dehors, allumeuses de feu à l’intérieur ! Ne serait-ce pas là une pure hypocrisie ?
La paix dans le foyer est possible pourvu que les femmes le veuillent et qu’elles évitent de se dresser en concurrentes et en adversaires de leurs époux. La vie conjugale ne saurait souffrir d’une quelconque compétition.

"Qu’as-tu que je n’ai pas ? Que peux-tu faire que je ne le puis ? Je suis libre de faire ce que je veux..." De tels propos ne sont pas dignes d’une épouse. C’est un langage de la rue qu’il faut bannir à jamais du cercle conjugal.

Que l’époux ne soit rien a de quoi surprendre. Pourquoi donc l’avoir choisi lui et non pas quelqu’un d’autre comme époux ? Qu’il soit moins instruit... moins fortuné... Soit ! Ne le savais - tu pas avant votre union ? Qui qu’il soit, moins instruit, moins fortuné, etc., il n’en demeure pas moins qu’il est votre époux. Et ce n’est pas rien et c’est même beaucoup. Prévenir les conflits commence par ne pas les provoquer. Sauvegarder la paix, c’est avoir un comportement qui dégage de la disponibilité constante au dialogue et d’une attitude de respect et de considération pour l’autre. La libération de la femme et sa promotion ne sauraient l’exonérer de ses responsabilités d’épouse et de mère. Tout au contraire, car si elle n’a pas choisi d’être femme, elle a au moins choisi d’être épouse et mère. Et tout choix a forcément des contraintes. Vouloir s’en défaire sous quelque prétexte que ce soit, serait se renier et être intérieurement en inadéquation avec elle-même.

Et c’est ainsi que germent les conflits et les guerres. Nul besoin de dire que celui qui n’a pas la paix et qui n’est pas en harmonie avec lui-même, ne saurait être en paix et en harmonie avec autrui car tout en lui respire révolte et frustration. Vouloir paraître est l’exercice le plus asservissant qui soit. Et le combat est perdu à l’avance.
Il est indéniable que lorsque les femmes sont mises à contribution dans le règlement des conflits, le succès est garantie parce que la femme n’est pas de nature belliqueuse. Mais elle peut le devenir si elle se révoltait contre elle-même, contre son statut et contre sa nature. Bref !

En voulant être autrement que ce qu’elle est, elle cesserait d’être elle-même et ne serait personne d’autre. Et à ce stade-là elle se permettrait tous les coups contre elle-même et contre autrui. Elle se livrerait la guerre et la livrerait aux autres.
S’il est donc vrai que le monde ne serait rien sans les femmes, il est aussi vrai qu’aucune paix n’est possible sans elles. Mais il faut pour cela qu’elles soient en paix avec elles-mêmes, en paix avec leurs époux et avec leurs enfants. Et tout cela est à leur portée pourvu qu’elles le veuillent et qu’elles y œuvrent inlassablement.
Merci au ministre de la Promotion de la femme pour son invite aux femmes du Burkina Faso.

Rock Audacien D. DAMIBA
Conseiller conjugal
Email:damibashalom@yahoo.fr

Sidwaya

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