Actualités :: Employabilité des jeunes : Plus de 14 000 jeunes des régions du Sahel, de (...)

Après trois années de mise en œuvre, le projet Job Booster Sec a pris fin en 2023. Afin de capitaliser les acquis obtenus grâce au projet, un atelier de clôture se tient ce 28 mars 2024 à Ouagadougou. Le projet Job Booster Sec a concerné trois régions à fort défis sécuritaires que sont l’Est, le Centre-nord et le Sahel. L’ambition affichée était de stimuler l’employabilité des jeunes et leur offrir des perspectives.

Durant sa mise en œuvre qui s’est étalé de 2021 à 2023, le projet Job Booster Sec a contribué à renforcer les capacités des jeunes dans divers secteurs de métiers. C’est ainsi qu’environ 14.000 jeunes de 36 communes des zones d’intervention, ont pu bénéficier de formations de courte durée en entrepreneuriat, en création et gestion d’entreprise. Des formations professionnelles diverses comme la transformation du lait, de la viande et des produits forestiers non ligneux ; l’élevage (embouche bovine, volaille) ; l’artisanat (coiffure, couture, tissage), etc., leur ont été aussi dispensées, fait savoir Romaric Tarpaga, coordonnateur national du projet Job Booster Sec.

Romaric Tarpaga coordonnateur national du projet Job Booster Sec

8.790 jeunes ont pu à l’issue des formations reçues, s’insérer professionnellement, surtout grâce à l’auto-emploi et un peu plus de 128 millions de FCFA de crédit mobilisés. Ce qui réjouit les acteurs de mise en œuvre du projet, qui estiment avoir atteint les objectifs de départ. Poko Sawadogo, ressortissante de la commune de Boulsa dans le Centre-nord, fait partie de ces jeunes ayant bénéficié de la formation en entrepreneuriat et artisanat. Elle confie que grâce à cette formation reçue, elle a pu s’installer à son propre compte et ouvrir son salon de coiffure. Elle arrive également à assurer une bonne gestion de son entreprise, en faisant les comptes chaque soir. Ce qui lui permet d’avoir une idée de ses entrées d’argent et les dépenses effectuées. Elle dit également avoir bénéficié de prêt pour booster son activité.

Poko Sawadogo, bénéficiaire du projet, a pu ouvrir un salon de coiffure à l’issue de la formation reçue

Pour Jacqueline Ilboudo, conseillère technique et représentante du ministre des sports, de l’emploi et de la jeunesse, le projet Job Booster Sec est une initiative salutaire dont la pertinence ne souffre d’aucun débat, surtout qu’il s’aligne avec la politique gouvernementale en matière de formation professionnelle et d’emploi. Elle a invité les bénéficiaires à faire preuve d’ingéniosité, d’abnégation et de résilience, pour se sortir du chômage et de la pauvreté et être des modèles pour leurs pairs. Jacqueline Ilboudo n’a pas manqué d’inviter les acteurs de mise en œuvre, à réfléchir à des initiatives de soutien afin d’assurer la durabilité des micro entreprises qui ont été créées.

Jacqueline Ilboudo, représentante du ministre de la jeunesse

Co-financé par l’ambassade des Pays-Bas au Burkina Faso, le projet Job Booster Sec a été implémenté par un consortium constitué de l’ONG Wood en daad, le SPONG et le Conseil national de la jeunesse. À en croire Marc Leeuw, représentant de l’ambassadeur des Pays-Bas au Burkina Faso, l’accompagnement du projet, traduit la volonté de son pays de contribuer à un engagement positif des jeunes dans leurs communautés en facilitant leur inclusion socio-économique.

représentant de l’ambassadeur des Pays-Bas au Burkina Faso

"Dans un environnement si dynamique, la fin du projet ne signifie qu’un début de la mise en valeur des connaissances et compétences acquises, des connexions créées et des emplois et revenus générés. Nous formulons le vœu que les résultats de ce projet qui s’achève, permettront surtout de tirer les leçons nécessaires pour la mise en œuvre de futures interventions qui vont impacter les bénéficiaires et leurs communautés de façon systémique et durable ", a-t-il ajouté.

vue des participants à l’atelier

Le projet Job Booster Sec est certes à son terme, mais les acteurs de mise en œuvre mènent toujours la réflexion pour trouver des alternatives afin de continuer à appuyer les jeunes qui ont déjà lancé leurs entreprises et également accompagner ceux qui n’ont pas pu bénéficier des formations.

Armelle Ouédraogo
Lefaso.net

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