Actualités :: Utilisation de données agricoles : Une dizaine de journalistes à l’école des (...)

Une dizaine de journalistes participent, du 11 au 14 mars 2024, à Koudougou, à un atelier d’information et de sensibilisation sur l’utilisation des statistiques agricoles. Organisé par la direction générale des études et des statistiques sectorielles en collaboration avec la direction de la communication et des relations presse du ministère de l’agriculture, des ressources animales et halieutiques, l’atelier bénéficie de l’appui technique du Fonds international de développement agricole.

Pour faciliter la prise de décision en faveur du développement du secteur agricole, les autorités doivent disposer de bonnes informations, donc de données fiables. Les journalistes ont eux aussi besoin de données récentes et de qualité pour informer le public et lui permettre d’apprécier les efforts consentis dans le secteur.

L’atelier qui réunit une dizaine de journalistes dans la cité du cavalier rouge veut apporter sa pierre dans ce ses. Organisé par la direction générale des études et des statistiques sectorielles du ministère en charge de l’agriculture, cet atelier bénéficie de l’appui du Fonds international de développement agricole (FIDA).

La cérémonie d’ouverture de l’atelier a été présidée par le directeur des statistiques sectorielles et de l’évaluation du ministère

Pour le directeur des statistiques sectorielles et de l’évaluation du ministère en charge de l’agriculture, Fidèle Salou, l’objectif de la formation de cinq jours, est entre autres de former les journalistes sur les principes et outils élémentaires et la spécificité de la statistique agricole et de présenter les principaux agrégats couramment utilisés dans les analyses des performances du secteur agricole et de la sécurité alimentaire et nutritionnelle des ménages.

« Nous produisons des statistiques sur la production agricole, la sécurité alimentaire, les prix, etc. Les journalistes utilisent peu ces données. On remarque qu’ils utilisent plus les données liées à la production agricole alors qu’il y a des agrégats plus importants qui sont disponibles et qui donnent des informations beaucoup plus qualitatives sur la santé du secteur agricole. Nous produisons de l’information sur la sécurité alimentaire au mois de février et de novembre, mais on se rend compte que ce sont des informations qui ne sont pas vulgarisées », a déclaré le statisticien.

D’où l’importance, selon Aliou Diouf Mballo du FIDA, de discuter avec les hommes de médias et harmoniser les compréhensions sur les indicateurs produits, afin d’informer le public et participer au débat des politiques publiques.

Le FIDA était représenté par M. Aliou Diouf Mballo

Le FIDA, rappelons-le, est l’un des partenaires de mise en œuvre de l’Initiative 50x2030, un programme lancé avec la Banque mondiale et l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).

Selon Aliou Diouf Mballo, cette initiative vise à appuyer, d’ici 2030, 50 pays à produire, analyser, interpréter et utiliser les données dans le cadre de la prise de décisions pour le développement rural et la sécurité alimentaire.

« Au Burkina, nous avons commencé à travailler avec le ministère de l’agriculture et l’Institut national de la statistique et de la démographie pour les aider à améliorer les données agricoles produites ainsi que leur utilisation », a indiqué M. Mballo qui note que le Burkina Faso figure dans le top 3 des pays disposant de données agricoles de qualité.

L’un des formateurs, Eric Kaboré, présentant le système sur les statistiques agricoles au Burkina Faso

De la présentation du statisticien Éric Kaboré, l’on retiendra que le système de statistiques agricoles et alimentaires tire son origine de la grande sécheresse qui a frappé les États du Sahel au début des années 70, faisant plus de 100 000 morts. Au Burkina Faso, l’organisation et la réglementation des activités statistiques sont codifiées dans la loi N°036-2021/AN adoptée le 6 décembre 2021 pour combler les lacunes de la loi de 2007.

Le formateur a rappelé que l’article 31 de la loi dispose qu’avant son entrée en fonction, le personnel technique de la statistique prête serment devant le tribunal de grande instance territorialement compétent en jurant de respecter le secret statistique. À l’en croire, les statisticiens ont donc des principes intangibles, quelles que soient les pressions qui peuvent intervenir.

Fredo Bassolé
Lefaso.net

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