Actualités :: Oumou Barro, vice-présidente de l’AJES : « Je rêve grand pour la gente (...)

Oumou Takodjiba Barro est une jeune femme engagée sur plusieurs chantiers. Vice-présidente de l’Alliance des jeunes des Etats du Sahel (AJES), cette étudiante en médecine se distingue également par son engagement dans le monde sportif et le bénévolat. Dans cette interview-portrait, nous allons à sa découverte pour voir comment elle manage son temps pour être sur plusieurs chantiers.

Lefaso.net : Présentez-vous à nos lecteurs…

Oumou Takodjiba Barro : Je suis Barro Oumou Takodjiba, doctorante en médecine, cheffe de projet sportif du Fafel (Forum africain des femmes leaders), dénommé Sportiv’Elles, responsable genre et sport de VTT club du Burkina. Je suis aussi la responsable genre, sport, de l’enfance et personne vivant avec un handicap du club BF, responsable santé de Patte d’oie rugby club, entraîneur niveau 1 de world rugby et scénariste par passion, vice-présidente du bureau exécutif de l’Alliance des jeunes des Etats du Sahel.

Avant d’aborder la question de votre mission en tant que vice-présidente de l’AJES, dites-nous comment vous aménagez votre temps pour gérer tout cela ?

Déjà, j’ai le sens des priorités et je travaille avec une équipe formidable qui me comprend. Et selon mon temps libre, quand je ne suis pas à l’hôpital, j’essaie de tenir les autres engagements.
Même si cela implique d’avoir moins de temps de repos car je peux descendre d’une garde et foncer sur un projet. Chaque responsabilité que j’accepte tient compte de ce que je fais déjà. Du coup j’arrive à gérer par ordre de priorité et souvent de nécessité.

Comment vous avez été choisie comme vice-présidente de l’AJES ?

Je suis jeune et engagée dans plusieurs domaines et c’est aussi le cas des autres membres du bureau exécutif. C’est donc ensemble que nous avons fait une réflexion. Je fais partie de ceux qui ont mis les textes d’application et qui ont réfléchi sur le projet de l’alliance des jeunes des Etats du Sahel, de sa conception à sa mise en œuvre effective. Donc le choix de mon poste s’est fait naturellement par le bureau exécutif qui a placé sa confiance en moi pour la gestion de ce poste.

En tant que vice-présidente de l’AJES, quelle est la mission que vous devez mener ?

Ma mission, en tant que vice-présidente, c’est de m’assurer de la continuité des actions du président et surtout m’assurer de l’effectivité des différentes décisions prises par les comités exécutifs pour soutenir les actions de l’AES, mener des actions de réflexion et faire des propositions, promouvoir l’intérêt de la jeunesse sur les questions de diplomatie et relation internationale, coordonner les points focaux dans les différentes régions et aussi représenter le genre en tout lieu, car je n’hésite jamais à dire ce que je pense quand il faut.

Si vous devez-vous définir, que diriez-vous ?

C’est plutôt aux autres de me définir parce qu’ils me côtoient et voient mieux mes failles et mes qualités. Pour ce qu’il en ressort, d’après eux, je suis une personne sensible, polyvalente, passionnée, ouverte d’esprit, qui adore apprendre de tout le monde. Une sportive ayant l’esprit d’équipe et sociable.

A vous entendre parler, vous êtes sur plusieurs chantiers en même temps, qu’est-ce qui explique cet acharnement au travail ?

J’adore faire du bénévolat. J’aime le sport et tout ce qui touche à cela. Il y a aussi un combat à mener pour la promotion du genre, l’égalité voire l’équité entre hommes et femmes et le besoin de prouver que les femmes peuvent tout aussi bien étudier et être sur plusieurs fronts sans se laisser influencer ni intimider. J’adore les débats, les questions de diplomatie et relations internationales tout comme la géopolitique.

Voyant tout ce que vous faites, sans doute vous visez un idéal. Comment voyez-vous votre futur ?

Je rêve grand pour la gente féminine, pour le Burkina, pour un meilleur positionnement de l’Afrique sur l’échiquier international. Je souhaite que les jeunes filles, peu importe leur âge, osent grand, inspirent, apprennent à se concentrer, à ne pas se fixer de limites. Un futur parfait pour moi serait de m’apercevoir que j’ai pu tracer au moins un petit chemin qui aurait aidé à faciliter l’ascension à plusieurs jeunes filles conscientes de leur plein potentiel.

Interview réalisée par Yvette Zongo
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