Avoir des énarques bien instruits et polyvalents sur le terrain, voici l’un des objectifs clés qui a poussé l’Ecole nationale d’administration et de la magislature (ENAM) à organiser un café littéraire, 2e du genre, au profit de ses élèves. Cette 2e édition tenue dans la soirée du mercredi 6 mars 2024 à Ouagadougou, a été modérée par la maître de conférences à l’université Joseph Ki-Zerbo, Dr Fatou Gislaine Sanou. Elle a eu comme invitée d’honneur, Bernadette Dao/Sanou, écrivaine de renom.
Pour ce deuxième café littéraire de l’ENAM, trois auteurs avec des œuvres aussi riches que polyvalentes pour entretenir le public. Des routiers de l’écriture qui ont écrit ou qui écrivent dans leurs domaines. De la politique, en passant par l’histoire et l’autobiographie.
- Vue partielle des énarques venus pour l’occasion
C’était un moment de partage et de communion entre adultes expérimentés et jeunes en apprentissage. Au centre des échanges, les œuvres : « La Haute-Volta d’hier à aujourd’hui » du Pr Jean Marc Palm, « Eléments d’histoire d’une capitale de Royaume » de l’enseignant-chercheur Lassina Simporé et « Les tranches de vie » de Philippe Ouédraogo. Des œuvres de spécialités différentes, mais qui se rejoignent dans le même combat. La modératrice parle même d’une transversalité entre les ouvrages. Elle a fait un tour de table pour comprendre les ouvrages, et donner quelques informations sur le parcours des auteurs.
Selon elle, ce sont des livres de connaissance sur notre histoire qu’il faut chercher à comprendre, parce qu’ils ramènent tous au même combat.
- Dr Fatou Ghislaine Sanou, modératrice
En organisant ce café littéraire, le directeur général de l’ENAM, Dr Jacob Yarabatioula, s’est dit convaincu que l’énarque, l’élève fonctionnaire qui doit aller servir, doit être instruit, éduqué, formé et surtout très bien cultivé, parce qu’il sera appelé à assumer des fonctions. « Et fort de cette réalité et dans la culture générale de l’énarque, il y a urgence dans la capacité rédactionnelle de l’énarque, de s’intéresser à des questions connexes de ses domaines propres d’études, d’où l’organisation des cafés littéraires comme des tribunes ou des passerelles pour accéder à la culture générale, à une bonne rédaction beaucoup plus enlevée, et également à une fonction plus holistique et complète de l’énarque », s’est-il justifié. Tout en ajoutant que c’est également une tribune offerte aux élèves et aux auteurs pour qu’ils puissent présenter leurs œuvres pour susciter le goût de la lecture, le goût de la curiosité et la capacité de bien rédiger et de bien écrire chez les apprenants.
- « La Haute- Volta d’hier à aujourd’hui » du Pr Jean Marc Palm
Qualifiant ce café littéraire de tribune de promotion, l’invitée d’honneur, Bernadette Dao/Sanou, s’est réjouie de son organisation, pas seulement parce que cela va aider à promouvoir les auteurs et leurs œuvres, mais parce que cela suscite l’engouement et la lecture au sein de la franche jeune. Son souhait, c’est que ce qui a été amorcé par l’école, les élèves le poursuivent en allant lire effectivement ces ouvrages, parce que le café donne le goût de la lecture.
- le directeur général de l’ENAM, Dr Jacob Yarabatioula,
Yvette Zongo
Lefaso.net
