Actualités :: Promotion de l’entrepreneuriat féminin : L’association AMIRA organise une (...)

Djamilatou Diallo, actrice, mannequin, créatrice de contenus digitaux et présidente-fondatrice de l’association AMIRA, s’est dédiée à la sensibilisation sur la santé sexuelle et reproductive. Née en 2023, l’association AMIRA œuvre activement dans la lutte contre le cancer du col de l’utérus et du sein, en mémoire d’Amira, une amie décédée à l’âge de 19 ans des suites d’un cancer du sein. A l’occasion de l’une des premières grandes activités qui aura lieu du 7 au 9 mars, l’association compte contribuer à l’entrepreneuriat de la jeune fille en organisant une journée de formation le jour du 8 mars 2024.

L’initiative de l’association AMIRA, prévue du 7 au 9 mars, intitulée « Les journées de la jeune fille », vise à sensibiliser les jeunes sur la prévention des cancers et les maladies sexuellement transmissibles et par la même occasion les rendre autonomes à travers quelques formations qu’elle organise en leur faveur.

La première journée sera dédiée à la sensibilisation et au dépistage dans les lycées et universités. Elle vise à éduquer les jeunes sur la réalité de ces maladies.
« Nous allons vers les plus jeunes pour les sensibiliser et leur faire comprendre que ces maladies existent et qu’il faut lutter très tôt en se faisant dépister, encadrer et surtout savoir vivre avec la maladie lorsqu’on est malade », a indiqué la présidente de l’association.

« Etre autonome, savoir se battre et faire quelque chose de ses 10 doigts valorise la jeune fille », Djamilatou Diallo, présidente et fondatrice de l’association AMIRA

Le 8 mars, une journée de formation sera organisée, couvrant des domaines tels que la coiffure, le maquillage, la fabrication de savon liquide, la production de serviettes hygiéniques réutilisables et le marketing digital. Cette diversité de formations s’adresse tant aux jeunes filles qu’aux garçons, promouvant ainsi l’égalité des genres et encourageant l’entrepreneuriat. L’initiative de cette journée, qui cadre avec le thème national de la journée de la femme au Burkina, vise, selon la fondatrice, à rappeler la signification originelle de la journée de la femme, tout en encourageant la jeune génération à entreprendre et à devenir autonome.

« Nous avons pensé à ces formations surtout pour le jour du 8 mars parce que nous avons remarqué que cette journée devenait trop festive, pourtant ce n’est pas le but de la journée de la femme. Nous voulons rappeler à cette jeune génération pourquoi le 8 mars a été décrété journée de la femme. Et aussi amener les jeunes à entreprendre pour être autonomes parce que c’est en gros aussi l’idée du 8 mars. Nous nous avons inclus les garçons dans nos formations parce que lorsqu’on parle d’égalité des genres, nous n’allons pas dire c’est uniquement une formation pour les femmes donc nous avons pris en compte tout le monde. Nous avons déjà ouvert une liste et nous avons à peu près 300 personnes qui se sont inscrites et qui sont reparties car chacun s’est inscrit dans la formation qu’il souhaite », a-t-elle justifié.

Le point culminant de ces journées sera un concert le 9 mars, afin de collecter des fonds destinés au traitement des personnes atteintes de cancer en situation financière précaire. Les tickets, vendus à 2 000 FCFA et 5 000 FCFA, contribueront à soutenir cette noble cause.

L’association AMIRA lutte contre le cancer du sein et du col de l’utérus

« Promotion de l’entrepreneuriat communautaire : Quelles contributions des femmes ? »

Le thème de la journée de la femme, axé sur l’entrepreneuriat des femmes, résonne particulièrement avec les activités d’AMIRA. Djamilatou Diallo encourage les jeunes à entreprendre et à être indépendants, soulignant que chaque activité génératrice de revenus mérite respect et fierté.

« Moi j’aime le dire, c’est parce que tu as pris son poulet que tu vas aller te reposer, mais si tu paies toi-même le poulet, est ce qu’il peut te forcer à aller te reposer ? Non ! Après, l’homme même qui vient te draguer va se dire ah elle est indépendante donc je ne peux pas la manipuler avec de l’argent. Elle sait ce qu’elle veut dans la vie. Cela peut contribuer à éviter les IST, les cancers de cols de l’utérus et du sein. Donc être indépendant c’est bien surtout pour la jeune fille. Etre autonome, savoir se battre et faire quelque chose de ses 10 doigts. Cela te valorise. Ce thème est bien choisi et j’espère que chacun va trouver son chemin parce que il ne faut pas aussi dire entrepreneuriat et se perdre dans ce que l’on veut faire. Il faut savoir trouver son chemin, savoir ce dans quoi on est et surtout aimer ce qu’on fait », a indiqué la fondatrice de l’association.

Djamilatou Diallo clos ses propos en exhortant la jeunesse, surtout les filles, à toujours savoir ce qu’elle veut dans la vie, à se battre, à ne pas écouter les personnes qui essaient de les démoraliser. « Quand quelqu’un te dit que tu ne peux pas le faire, c’est même une occasion de le faire pour montrer à cette personne qu’elle avait tort. Bats-toi il n’y a pas de sous métier ! Tout ce que tu peux faire de légal pour avoir ton argent, fais-le. Cela de donne même de la dignité de la fierté. Et aussi n’attend réellement rien des autres », conclut-t-elle.

Hanifa Koussoubé
Lefaso.net

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