Actualités :: Fait divers : Marie et son blanc

La vie est dure au Burkina ! Ils sont nombreux ceux ou celles qui croupissent devant les marabouts et dans les églises à la recherche des voies et moyens pour quitter le pays des Hommes intègres. Marie est une jeune fille de la ville de Koudougou qui, après son échec scolaire a été envoyée chez sa tante pour l’aider à faire le commerce en plein cœur de la ville de Ouagadougou dans une des rues non loin du grand marché de Ouagadougou.

Pour ne pas rester assise et pour multiplier ses chances de vente, Marie s’est transformée en marchande ambulante.

Dans sa promenade et ayant une silouette prisée par les Européens elle tapa dans l’œil d’un jeune Français venu pour passer quelques temps à Ouaga. Comme si elle n’attendait que ça, elle sauta pieds joints sur le "toubab" lorsque celui-ci lui fit des avances.

Les choses étaient au beau fixe et notre Français est même allé voir la tante et très rapidement la famille fut informée. Notre Français demanda la main de Marie et devant le maire il accepta de prendre la jeune Marie pour femme et jura de l’aimer, de la respecter, et de rester avec elle dans les moments de plaisir comme dans le malheur.

Deux semaines après le mariage, Mairie embarqua avec son mari pour la France. Depuis l’avion notre Français commença alors à se comporter d’une manière bizarre avec Marie. A l’arrivée deux véhicules vinrent les chercher. C’est à ce moment que Marie commença à se rendre compte qu’elle allait connaître des jours sombres.

C’est dans une des localités reculée de la France qu’elle atterrit. Son blanc s’éloignait de plus en plus d’elle au fur et à mesure que le temps passait. Elle pouvait passer un mois entier sans le voir. Elle habitait dans une maison constament fermée dont les propriétaires ne lui témoignaient aucun égard.

Quelque temps encore on la déplaça et on lui confia la garde d’un troupeau de porcs. Elle faisait ce travail sans rénumération jusqu’au jour où elle croisa un prêtre qui connaissait très bien le Burkina et plus particulièrement Koudougou pour y avoir servi.

Elle expliqua sa situation et le prêtre prit attache avec l’ambassade du Burkina en France. La police française fut alertée et Marie fut libérée. A l’heure où nous écrivons cet article, elle a rejoint le Faso et jure de ne plus avoir affaire à un blanc.

Kibsa Karim
L’Hebdo

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