Actualités :: Fait divers : Horreur... ! On exhume un cadavre à Koupéla !

Plus jamais dans notre commune ! C’est la réaction de tous ceux qui ont été témoins de cette exhumation d’un cadavre, ce vendredi 10 février 2006 au secteur n° 4 de la commune de Koupéla.

En 2005, à cette période, le corps d’une jeune femme a été découvert un matin abandonné sous un pont de la ville de Koupéla. Après les constats de police, le cadavre fut retiré du pont pour être enterré juste en face, aux abords du lit de la rivière. « N’y a-t-il pas de cimétières dans la commune ? Mais pourquoi la municipalité manque autant de clairvoyance pour permettre qu’un cadavre soit enterré n’importe où en pleine ville, de surcroît, à quelques cinq mètres d’un pont où coule l’eau ? » s’étaient indignés bon nombre de citoyens de la ville de Koupéla à l’époque des faits.

Mais la municipalité n’avait pas réagi. Beaucoup avaient dès lors parié qu ‘en moins de cinq ans l’eau pluviale aurait exhumé le cadavre. Voilà que c’est le cadavre de cette femme qui a été exhumé cet après-midi du vendredi 10 février 2006 non pas par I’eau mais pour les besoins de travaux de réfection du pont entrant dans le cadre de la reprise de la roule nationale 4( RN4). L’on avait cru que c’étaient les gros engins présents pour les travaux du chantier qui allaient se charger de la sinistre besogne. Hélas ! Non.

Ces derniers se sont contentés de creuser tout autour délimitant la tombe mais sans la toucher « Nous avons déjà vécu une expérience pareille sur un autre chantier où nous avions exhumé un mort. Mais personne d’entre nous n’est prêt à recommencer ... » se sont excusés les responsables du chantier .Il ne restait plus qu’aux parents de la victime de trouver une nouvelle demeure pour leur mort. C’est donc à coups de pelles et de pioches que l’exhumation a été faite. Horreur... et indignation.

Et la municipalité est montrée du doigt. « Plus jamais ça dans notre commune », lâchent les uns et les autres. Malheureusement un autre cas existe. A l’autre bout au secteur n°3, face au CPL au bord de même RN4, gît une autre tombe. Subira-t-elle un jour le même sort ? Il est vrai que les coutumes ou traditions veulent qu’un mort par accident soit enterré au lieu de I’accident .

Mais à l’heure où la terre ne suffit pas dans les communes et où les lotissements et les attributions de parcelles font partout des gorges chaudes, est-il judicieux pour une commune de tolérer des enterrements anarchiques ? Ne serait-ce que pour l’hygiène et la santé, nous pensons que non . Alors plus jamais ça dans la commune ! Et pendant que ce dossier est dans le plancher, profitons pour évoquer le cas des sépultures à domicile qui sont aussi courantes dans la commune de Koupéla. Lors d’une de ses séances, le conseil municipal avait effleuré la question sans véritablement trouver une réponse.

Pourtant plus d’un avait perçu le danger de ces inhumations anarchiques à domicile. « Une ouverture accidentelle des tuyaux de l’ONEA près d’un cadavre et c’est de l’eau bien « vitaminée pour le quartier « , avait ironisé un conseiller. Mais pour toutes décisions, il avait juste été proposé que les enterrements à domicile devraient être précédés d’une demande et qu’une profondeur standard de la tombe devrait être observée. Il reste à savoir si ces recommandations sont appliquées quand on constate que le cadavre qui vient d’être exhumé a été rée-enterré à moins d’une centaine de mètres de I’ancienne tombe

Onésime Aké Loba LANKOANDE (Onesimeakelobayaho.fr)
AIB/ Koupéla

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