Actualités :: Affaire des 50 millions du président du Faso : l’ONACOM passe à la vitesse (...)
El Hadj Oumarou Kanazoé

L’Organisation nationale des commerçants du Burkina (ONACOM-B) n’entend plus rester les bras croisés face à la détention de deux de ses militants dans l’affaire des 50 millions du président du Faso. C’est la substance de l’assemblée générale tenue le mardi 14 février dernier à Ouagadougou.

Ils sont très remontés contre Oumarou Kanazoé. C’est, selon les responsables de l’ONACOM, celui-là même qui dirige la "Chambre de commerce brouette" du Burkina, et à cause de qui leurs camarades Ousmane Tapsoba et Moussa Dabo sont "arbitrairement détenus à la Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou. Et cela depuis bientôt six mois, quand bien même le dossier est vide." Comme ils ne peuvent donc plus faire confiance à la justice, ils ont sonné la mobilisation générale des sections provinciales afin d’entreprendre des actions pour que la vérité triomphe. Même si rien n’est assez précis pour le moment, l’ONACOM a affiché sa détermination à faire aboutir ses revendications, celles qui touchent les vrais problèmes des commerçants.

Pour les organisateurs de l’AG, l’affaire des 50 millions de F CFA n’est qu’un alibi visant à les diviser. Mais, eux connaissent leurs préoccupations. Il s’agit d’abord de la réhabilitation diligente du marché Rood-Woko. A ce propos, l’ONACOM se dit fatiguée des promesses non tenues depuis au moins trois (3) ans. Et recommande instamment son "implication de façon active" dans le dossier. La concurrence déloyale pratiquée par les communautés syro-libanaise et asiatique (vente en gros, demi-gros, et détail) est le second dossier auquel elle veut s’attaquer. Et pour cela, des rencontres directes devraient être convoquées pour analyser les propositions sous la tutelle du ministère du Commerce, de la Promotion de l’entreprise et de l’Artisanat. Les commerçants ne veulent pas entendre parler du président de la Chambre de commerce, Oumarou Kanazoé, qui se serait lui-même "disqualifié par des comportements inacceptables".

L’ONACOM-B n’entend plus se laisser conter et compte déployer tous les moyens pour arrêter cette cabale dirigée contre ses leaders. Pour cela, elle en a appelé à l’unité de tous ses membres. Il y a eu des menaces dans l’air : "Nous allons fermer les boutiques de libanais si nos compagnons ne sont pas libérés sans condition", a prévenu l’un d’entre eux. Une affaire à suivre certainement....

D. Parfait Silga
Le Pays

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