Un accident d’une extrême gravité s’est produit dans la nuit du 8 février 2006 après 22h sur la route nationale n°1 (Ouaga-Bobo) à hauteur du Jardin Yampoutin à la sortie ouest de la ville. Deux camions remorques, l’un immatriculé 11 LL 4285 BF entrant à Ouaga avec des ballots de coton sur un porte-char et l’autre immatriculé 06 GG 9332 BF venant en sens inverse, se sont heurtés frontalement.
La violence du choc a froissé les cabines des deux camions, éparpillé les ballots et mis l’autre remorque en travers de la voie. Le bilan communiqué par les sapeurs-pompiers dans la matinée du 10 février au moment où ont été tracées ces lignes fait état de quatre morts sur le coup et de deux survivants qui s’en tirent toutefois avec de multiples fractures.
Il a fallu 5 heures d’horloge à l’équipe de sapeurs-pompiers (15 hommes et 5 véhicules) mobilisée entre 23h 45 et 6h du matin pour extraire les corps déchiquettés des cabines transformées en amas de feraille. Le matin c’est la Police qui a pris le relais pour réguler la circulation devenue un peu compliquée à ce niveau bien que la voie ait été partiellement dégagée.
Le maire de la commune de Ouaga, Simon Compaoré, s’est rendu sur les lieux après minuit a-t-on appris auprès des sapeurs-pompiers. Il en a été de même du directeur général de la police nationale, le commissaire Thomas Dakouré, qui s’y est déporté alerté lui aussi par le caractère grave de l’accident qui aurait été provoqué, selon toujours les hommes du feu, par l’endormissement au volant d’un des chauffeurs et aussi l’excès de vitesse.
Le Pays
