Actualités :: Gouvernance : « C’est seulement en Afrique que nous avons ce problème de (...)

Dans l’optique de promouvoir et valoriser les langues nationales, Amadé Adama Soro, journaliste à Savane Médias, à travers sa structure, le Cabinet international de traduction, d’études, de formation, de communication et d’interprétation (CITEFCI), a initié le « concours du grand prix international de traduction et d’interprétation de Ouagadougou ». Le lancement officiel de la deuxième édition a eu lieu ce jeudi 7 juillet 2022 à Ouagadougou.

Pour l’édition 2022, cinq langues nationales ont été retenues. Il s’agit du mooré, du bambara (dioula), du gourounsi, du fulfuldé, du gulmacéma et du bissa. Outre les langues nationales, le concours fait un clin d’œil à des langues internationales, considérées aujourd’hui comme incontournables dans la marche du monde : l’anglais, l’arabe, le mandarin, le turc, l’allemand...

« Au Burkina Faso, il est nécessaire que nous fassions une réflexion sur l’apport de la traduction et de l’interprétation dans le développement. Nous qui sommes traducteurs, avons pu constater que la plupart des grands pays du monde se sont développés grâce à la traduction. Ils ont mené un travail colossal qui a consisté à s’approprier les sciences des autres pays à travers la traduction. Il y a des pays où tout est écrit dans leurs langues nationales. C’est seulement en Afrique, au Sud du Sahara, que nous avons ce problème de valorisation des langues nationales », a campé le promoteur du concours du grand prix international de traduction et d’interprétation de Ouagadougou, Amadé Adama Soro, justifiant le bien-fondé d’une telle initiative.

« Cette année, nous allons ajouter le bissa. Toutes les variantes des langues seront prises en compte. La deuxième innovation majeure est la séparation de la traduction et de l’interprétation dans les épreuves. Des attestations de participation seront aussi remises aux candidats pour prouver leur participation », a détaillé Amadé Adama Soro.
Par cette idée, le promoteur répond un tant soit peu à la volonté de ces citoyens qui, depuis belle lurette, appellent à la mise en exergue des langues nationales, notamment par leur introduction dans le cursus scolaire.

Le promoteur (à droite) en compagnie du parrain.

Ce lancement a été l’occasion pour le promoteur d’inviter, une fois de plus, les Burkinabè à parler et à promouvoir toutes les langues nationales, tout en s’ouvrant également aux langues internationales.

Cette deuxième édition a pour parrain le président-directeur général du groupe Savane Médias, Aboubakar Zida dit Sidnaaba, connu pour sa maîtrise de la langue nationale mooré et pour la promotion et la place des langues nationales dans son média. « Il a contribué à la promotion de la langue mooré à travers la conceptualisation de certains mots utilisés dans la communication. C’est une figure emblématique de la communication, mais aussi de la traduction mooré-français au Burkina Faso », a magnifié M. Soro, traducteur de formation en français-arabe.

« Les langues nationales sont très importantes. Les enfants apprennent vite avec leurs langues maternelles plus qu’avec les autres langues. On ne doit pas avoir honte de parler sa langue à ses enfants. Parler les langues nationales ne peut pas entraver l’apprentissage d’autres langues », a soutenu le parrain, invitant les parents à parler les langues nationales avec leurs enfants.

Le concours du grand prix international de traduction et d’interprétation de Ouagadougou est ouvert à toute personne ayant la capacité de parler et d’écrire dans deux langues au moins. Les inscriptions ont débuté dès jeudi 7 juillet 2022. Elles se font au siège du CITEFCI, au siège du groupe Savane Médias et à l’adresse soroamade79@gmail.com.

La composition des épreuves écrites et orales du concours aura lieu le 30 septembre 2022 au complexe la Dignité sis à Yagma, et la proclamation des résultats le 31 octobre 2022 via les médias. La cérémonie officielle de remise des prix se tiendra le 10 décembre 2022 à Ouagadougou.

O.L
Lefaso.net

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