Actualités :: Dori : Des femmes et des jeunes de la région du Sahel formés sur la (...)

L’Union fraternelle des croyants de Dori (UFC-Dori) a organisé le 25 avril 2022, en collaboration avec la Cellule régionale de prévention de la radicalisation et de l’extrémisme violent (CellRAD) une formation au profit de femmes et de jeunes issus des organisations de la société civile de la région du Sahel. Financée par le Fonds mondial pour l’engagement communautaire et la résilience, la formation a connu la présence des participants de six communes de la région du Sahel et des personnes ressources.

La région du Sahel est affectée par les effets des attaques terroristes et les conflits. Les jeunes sont souvent les principaux acteurs de ces conflits. Les plus vulnérables lors de ces conflits sont les femmes. Ces dernières ne sont pas parfois impliquées dans les actions d’analyses de la situation conflictuelle. Pourtant ces jeunes et femmes peuvent contribuer efficacement à l’édification de la paix et la résolution des conflits. Comment amener cette frange de la population à jouer pleinement son rôle dans la consolidation de la paix et la cohésion sociale dans la région du Sahel ?

L’UFC-DORI en collaboration avec CellRAD, s’engage à travers son projet « Prévenir » : Prévenir la radicalisation et l’extrémisme violent par l’amélioration de la résilience des communautés locales. D’où l’atelier de Dori du 25 avril dernier au profit des femmes et jeunes issus des organisations du Sahel. Permettre aux participants de s’approprier les modules sur le projet « PREVENIR », faire l’état des lieux de la cohésion sociale et du vivre ensemble dans un contexte de crise sociale et sécuritaire, examiner les contributions des femmes et des jeunes à travers leurs organisations, autant de thématiques dispensées à l’endroit des participants.

Le coordonnateur de l’UFC-Dori, François Paul Ramdé a assuré la formation des femmes et des jeunes.

Ces communications ont été suivies de travaux de groupes, de suggestions et des recommandations. Selon François Paul Ramdé, le coordonnateur de l’UFC-Dori, l’objectif du projet est d’aider à construire des moyens de résilience pour les différentes communautés de la zone d’intervention du projet. Pour lui l’activité du 25 avril 2022 est une rencontre d’échanges avec les jeunes et les femmes. A l’en croire, les jeunes sont un maillon qui peut permettre de favoriser la cohésion sociale, la construction de la paix.

Les femmes sont les mères de la nation, si celles-ci s’investissent pleinement selon le coordonnateur, on peut durablement avoir des éléments de résilience pour éviter que les enfants ne partent pas se faire enrôler par les groupes armés. Ces femmes pourront être des artisans en termes de construction du vivre-ensemble. Il a souhaité qu’à l’issue de cette formation, les jeunes et femmes soient des artisans auprès de leurs communautés afin de partager les différentes informations reçues et également influer positivement sur leur entourage.

Nouhoun Ouattara, le représentant du haut-commissaire, pour lui ces types d’activités sont à multiplier dans la région.

A cet atelier, on notait la présence du représentant du haut-commissaire de la province du Séno, Nouhoun Ouattara. Il a laissé entendre que ces types d’activités sont à multiplier dans la région. En outre, selon lui, ces activités permettent de rappeler à ces femmes et à ces jeunes leurs rôles dans la consolidation de la paix et de la cohésion sociale dans la région du Sahel.

Le projet prévenir la radicalisation et l’extrémisme violent par l’amélioration de la résilience des communautés locales est exécuté dans la région du Nord et du Sahel. Son champ d’action s’étend sur dix communes de ces deux régions dans le seul but de redynamiser les organisations de femmes et de jeunes en favorisant leur implication dans les cadres de dialogue. Toute chose, selon l’UFC-Dori qui va susciter une prise conscience de cette frange de la population sur les effets néfastes des conflits sur le développement, mais aussi une nécessité de préserver la paix dans la région.

Daoula Bagnon/
Correspondant Dori

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