Actualités :: Dialogue inter-religieux : L’observatoire national des faits religieux à (...)

La 5e session ordinaire de l’Observatoire des faits religieux se tient du 21 au 22 décembre 2021, à Ziniaré, province de l’Oubritenga, région du Plateau-central. Au cours de cette session, les membres vont examiner et adopter le rapport des activités menées de décembre 2020 à décembre 2021. C’est le conseiller technique du gouverneur chargé de la prévention et la gestion des conflits qui a présidé la cérémonie d’ouverture.

L’observatoire national des faits religieux, en abrégé ONAFAR, est une structure visant à promouvoir la coexistence pacifique entre les communautés religieuses et le respect des différences de croyance, de culture et d’opinion. Réunis en session ordinaire, 5e du genre, les membres vont sacrifier à la traditionnelle tâche : d’examiner et adopter le rapport des activités menées durant l’année 2020-2021, renouveler le bureau et élaborer un nouveau calendrier d’activités.

Cela va permettre aux membres de faire une évaluation des progrès réalisés, des difficultés rencontrées, des défis qui se présentent à eux afin de formuler des recommandations idoines pour les surmonter et mieux accomplir les missions de l’ONAFAR.

Selon le président de l’ONAFAR, l’abbé Jean-Baptiste Sanou, les activités menées au cours de l’année 2020-2021 (au nombre de quatre) correspondent aux missions de l’ONAFAR. A l’en croire, l’ONAFAR à travers ses points focaux et en collaboration avec le Conseil économique et social (CES) a effectué une mission d’observation des médias confessionnels. Ensuite, il a participé aux ateliers de rédaction et de finalisation de l’avant-projet de loi sur les libertés religieuses. Aussi, ils (les membres) sont intervenus dans le domaine de la prévention des conflits à caractère religieux à travers les sensibilisations des leaders communautaires et la gestion des conflits (l’affaire des fétiches de l’Église de Gounghin).

Abbé Jean-Baptiste Sanou, président de l’Observatoire national des faits religieux

Loin d’être perfectionniste, le président, par ailleurs enseignant de philosophie et théologien a regretté certains faits auxquels ils auraient pu apporter leur contribution (l’affaire de Panzani ou la mosquée a été érigée). Tout compte fait, le spécialiste des questions inter-religieuses, au regard du contexte sécuritaire dégradé et des moyens mis à leur disposition, a salué l’engagement et le dévouement des membres sur le terrain. « Je pense que si nous avons le soutien de l’administration et de nos tutelles, c’est une structure qui peut apporter beaucoup pour le pays », se convainc-t-il.

Siaka Ouattara, conseiller technique du gouverneur du Plateau-central et chargé de la prévention et de la gestion des conflits

Pour le conseiller technique du gouverneur chargé de la prévention et la gestion des conflits, Siaka Ouattara, le dialogue inter-religieux et la coexistence pacifique entre les différentes communautés religieuses sont des facteurs déterminants pour la consolidation de la paix et de la cohésion sociale.

Vue des participants

« C’est l’une des structures rares qui rassemble toutes les faîtières religieuses au Burkina Faso. C’est une structure qui rassemble les chrétiens, les musulmans, les traditionnels… L’ONAFAR travaille vraiment à une visibilité gouvernementale sur le terrain. Notre souhait est que ces genres de rencontres se pérennisent dans toutes les régions du Burkina Faso. Je salue le dynamisme et l’engagement de cette structure et nous leur réitérons notre engagement à les soutenir », a laissé entendre le conseiller.

Dofinitta Augustin Khan
Lefaso.net

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