Actualités :: Enquête afro-baromètre : Le Centre pour la gouvernance démocratique affine les (...)

Le Centre pour la gouvernance démocratique (CGD) a initié un échange avec des acteurs politiques, des représentants de partenaires techniques et financiers, des animateurs de la société civile et des journalistes, aux fins de recueillir des amendements pour la formulation des questions spécifiques du Burkina, à intégrer au questionnaire standard commun aux autres pays membres du réseau afro-baromètre.

Ainsi, l’amnistie, l’allègement ou le maintien des peines dans le procès du putsch de septembre 2015, la sécurité, les élections de 2020, l’élan de solidarité envers les personnes déplacées… sont autant de questions qui ont été soumises aux participants qui ont apporté des contributions par des amendements. « Je crois que nous allons non seulement simplifier les questions, mais aussi intégrer tous les amendements qui ont été proposés », a expliqué Pr Théophile Balima, membre du Conseil d’administration du CGD, modérateur des échanges.

Pr Théophile Balima, membre du Conseil d’Administration du CGD, modérateur des échanges et Agnès Kaboré, chargée d’enquête Afrobaromètre au CGD

Selon la chargée de l’enquête afro-baromètre au CGD, Agnès Kaboré, ces échanges se justifient par le fait que l’enquête afro-baromètre se veut participative et cette démarche, qui a permis de récolter des propositions pour la formulation des questions spécifiques au Burkina, a atteint son objectif.

Au sujet de l’enquête afro-baromètre, Agnès Kaboré relève qu’elle n’a pas été, à son début, une épreuve facile ; mais au fil du temps, les Burkinabè commencent à s’habituer aux enquêtes d’opinion. « Donc, les résultats sont de plus en plus utilisés, les acteurs politiques les utilisent pour, soit la formulation de leur politique soit pour prendre des décisions. Nous pensons donc que le processus suit son chemin et nous pensons qu’avec le temps, ce sera encore mieux en ce qui concerne l’utilisation des résultats », précisant que tous les acteurs peuvent être utilisateurs des résultats des enquêtes d’Afro-baromètre (les questionnaires abordant tous les domaines de la vie) https://www.afrobarometer.org/fr. C’est pourquoi le site web de cette organisation se présente comme une mine d’informations, surtout pour s’orienter dans les décisions.

Au Burkina, Afro-baromètre est dirigé par le CGD et le principe d’enquête est d’utiliser la langue des répondants dans un style d’entretien direct avec un échantillon représentatif entre 1200 et 2400 personnes.

Donc, les partis politiques, les organisations de la société civile, des partenaires techniques et financiers et des journalistes ont été invités à donner leurs avis, à reformuler ou même à proposer des questions spécifiques, en fonction des réalités en présence. En clair, le questionnaire en lui-même est standard (ce sont les mêmes questions qui sont posées à l’ensemble des pays), auquel s’ajoutent des questions spécifiques qui se rapportent à des réalités nationales. Au Burkina, ces questions spécifiques sont nombreuses : amnistie/allégement des peines, origines/causes de l’insécurité, tenue des élections, élan de solidarité envers les populations déplacées.

Afro-baromètre (qui couvre environ 35 pays en Afrique) est un réseau de recherche non partisane qui mène des enquêtes d’opinion publique sur la démocratie, la gouvernance, les conditions économiques, et d’autres questions connexes dans plus de 30 pays en Afrique. Sept séries d’enquête ont été réalisées entre 1999 et 2017, et les enquêtes de la série 8 (objet des échanges) sont actuellement en cours.
Afro-baromètre mène des entretiens dans la langue du répondant avec des échantillons représentatifs à l’échelle nationale de 1 200 à 2 400 répondants.

OLO
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