Actualités :: Affaire charbon fin : « Si le ministre est fautif..., il sera responsable de (...)

La direction politique nationale du parti au pouvoir, le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), a animé, ce mardi, 15 octobre 2019 à son siège à Ouagadougou, un petit-déjeuner de presse autour des sujets liés à l’actualité nationale et à la vie du parti. L’un des points d’intérêt des journalistes a été l’affaire dite charbon fin (dont l’audience s’ouvrait au même moment au Tribunal de grande instance de Ouagadougou avant d’être aussitôt renvoyée à décembre 2019.

Sur ce dossier, enclenché depuis décembre 2018, la presse a voulu avoir une réaction du parti sur les propos du ministre des Mines qui, sur une radio de la place, affirmait ne pas être le premier sous lequel se fait une telle transaction et que, par conséquent, si sanction il doit écoper, il doit en être de même pour ses prédécesseurs (de tels propos s’apparentant à un aveu, de l’avis du confrère).

Sur ce sujet, et à l’image des autres points abordés au cours de cette sortie, Simon Compaoré, président par intérim du MPP, principal orateur à cette conférence, s’est voulu sans ambiguïté. « C’est vrai que celui qui a parlé est un ministre, un camarade du parti. Mais, ce n’est pas tout ce que les camarades du parti disent que nous sommes obligés d’épouser », situe l’ancien ministre d’Etat auprès de la présidence du Faso, Simon Compaoré.

Puis, il poursuit : « Il y a un problème qui est posé au niveau du charbon fin et ça fait l’objet d’investigations ; il est à la justice. Au niveau de notre parti, le MPP, nous souhaitons que des investigations poussées soient faites et que le droit soit dit. C’est tout. Si le droit est dit et qu’il y a des mesures à prendre, qu’elles soient prises, dans l’intérêt des Burkinabè. Si le ministre est fautif, personne ne trouvera à redire ; il sera responsable de ses propres turpitudes. S’il n’est pas coupable également, ceux qui veulent qu’il soit coupable, c’est en vain qu’ils vont attendre ».

Le premier responsable du MPP fait une sorte de recadrage. « Sur cette question, nous pensons qu’il devait tout simplement, comme nous, dire : que la justice fasse son travail. Les turpitudes des autres-là, on ne peut pas se les prévaloir pour justifier sa propre situation. Ça aussi, c’est connu ; on n’a pas besoin d’avoir même été en fac (faculté) de droit pour le savoir. Ça c’est le bon sens », conclut-il simplement avec le souhait que la justice fasse définitivement la lumière sur cette affaire.

Oumar L. Ouédraogo
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