L’Afrique berceau de l’humanité, se révèle être de jour en jour berceau de déshumanisation au regard de l’actualité présente qui offre un spectacle de désolation et de révolte à cause particulièrement des conflits les uns plus absurdes que les autres et des agitations de toutes sortes qui accentuent davantage la misère des populations et retardent le développement du continent.
En effet, chaque jour qui passe, naissent des conflits qui privent le continent de ses bras valides, hypothèquent les efforts de développement entrepris, endeuillent des familles et désintègrent des communautés entières. L’insuffisance, voire l’absence de dialogue politique et social est une des causes majeures des différents conflits qui éclatent sur ce continent déjà meurtri par les maladies, la pauvreté et tant d’autres calamités et catastrophes naturelles.
Au regard de ce tableau sombre peint par les Africains eux-mêmes, il est urgent que des initiatives citoyennes se créent pour promouvoir la paix et la quiétude sociales sur le contient, à travers la promotion d’un dialogue politique et social permanent sans exclusif ; mais également un dialogue de cultures, un dialogue inter-ethnique, inter-religieux à tous les niveaux.
Dans cette perspective, nous, femmes des partis politiques (CDP, ADF-RDA, PDP/PS, RDEB, UNDD, PAREN, PDS, CPS, UNIR/MS, CDS, CNDP, PAl, CFD, UPR, COPEP, PEDB, VERTS du Burkina, FFS, MPS/PF, GDP) et des associations de la société civile burkinabé (AFJ/BF, PUGSADA, TOCSIN, Rapatriées de Côte d’Ivoire, MBDHP, COAFEB , RECIF/ONG, ADA, LIDEJEL, CBDF, la Communauté Musulmane, la Communauté Catholique, la Communauté Protestante), Citoyennes Organisées pour une Nouvelle Conciliation Objective Rassemblées et Déterminées pour l’Epanouissement au Burkina Faso (CONCORDE BF) :
Considérant l’importance de l’inégalité sociale ;
Considérant la force de rassemblement de la femme et sa capacité à réunir autour d’un idéal ses enfants ;
Considérant que la femme est apte à la réflexion et à la construction ;
Considérant que la femme est entière dans son engagement ;
Considérant sa force de tolérance et d’ouverture ; - Considérant que pour palier ces insuffisances, une action concertée est indispensable.
Décidons de nous regrouper en une organisation non gouvernementale, dénommée CONCORDE BF pour apporter notre contribution dans le processus d’édification de la stabilité politique et sociale au Burkina Faso et de l’intégration sous-régionale dans l’espace UEMOA, CEDEAO, CEN- SAD et UA.
Dans le cadre de l’Assemblée Générale constitutive de cette organisation qui se tiendra à Ouagadougou le 30 Juillet 2005, sous le parrainage de madame Sika A Kaboré, Epouse du Président de l’Assemblée Nationale nous avons l’honneur d’informer l’opinion nationale burkinabè de la cérémonie d’ouverture, le samedi 30 juillet 2005 à 9 heures, dans la salle de conférence de l’Eau Vive, située côté Nord du Marché central à Ouagadougou.
Comptant sur la bénédiction et le soutien de tout le monde, nous rappelons à tous nos invités et déléguées des structures politiques et associatives, que la date et les heures du programme du travail de la journée sont maintenues, et souhaitons plein succès à nos travaux. En cas de pluie la cérémonie aura lieu à 15 heures, au même lieu.
Bernadette BONY ,
Présidente de Concorde Côte d’Ivoire,
coordonnatrice de la mise en place de Concorde Burkina
Tél : 78 85 43 23
