Actualités :: Toussaint Abel Coulibaly (président de l’UPR) : "Le peuple n’a pas la mémoire (...)

"La recherche du maximum de moyens matériels et financiers n’a ni limites ni éthique chez Hermann Yaméogo". Mais c’est oublier que "le peuple n’a pas la mémoire courte". C’est en substance ce que pense Toussaint Abel Coulibaly de l’opposant Hermann Yaméogo.

Les Burkinabé qui gardaient l’espoir de voir Hermann Yaméogo, le patron de l’UNDD, saisir la première opportunité qui s’offrirait à lui pour rattraper les énormités de sa sortie médiatique sur les ondes de RFI le 22 juin dernier, tombent des nues, après la conférence de presse du vendredi 01 juillet 2005, au cours de laquelle il a vainement tenté de persuader les hommes de média et l’opinion nationale et internationale de sa bonne foi et de la pertinence des propos qu’il a précédemment tenus, notamment sur l’interprétation juridique de la modification de l’article 37 de la Constitution, sur le nationalisme de Laurent Koudou Gbagbo qui serait subitement devenu comparable à N’Krumah et Lumumba, sur l’implication présumée du Burkina Faso dans la crise ivoirienne et la responsabilité de celui-ci vis-à-vis des massacres des populations du nord ivoirien et des étrangers résidants en Côte d’Ivoire, et sur une prétendue fracture de l’armée burkinabè.

La polémique sur l’article 37

La polémique récurrente entretenue par Hermann Yaméogo sur l’article 37 de la Constitution mérite qu’on s’y arrête quelque peu, non pour y mener un débat académique, mais pour rappeler à la mémoire de M. Hermann Yaméogo qu’exceptée sa personne, toute la classe politique, les éminents juristes du Burkina Faso et d’ailleurs et la société civile dans sa globalité, sont unanimes sur l’interprétation de l’article 37 de notre Constitution et ont statué sur la possibilité pour président Blaise Compaoré, s’il le souhaite, de briguer encore deux mandats électifs consécutifs à la tête de la Nation. On se rappelle, à ce propos, que le président du MBDHP, le célèbre Alidou Ouédraogo, connu de tous pour sa rigueur et son intransigeance, s’agissant de l’interprétation et du respect des dispositions de la constitution, a indiqué dans les médias qu’il était en phase à ce sujet avec l’interprétation sus mentionnée.

"Le pouvoir par un raccourci"

Comme on le voit, seul Hermann Yaméogo et son UNDD mènent encore à ce sujet, un combat d’arrière-garde dans l’espoir d’alimenter une éventuelle fronde qu’il ne désespère pas de susciter au sein de la population. Aussi est-on en droit de se demander si Hermann Yaméogo veut réellement conquérir le pouvoir d’Etat par les urnes ou au contraire s’il cherche un raccourci pour y accéder. Si l’on considère que depuis plus d’une décennie, Hermann Yaméogo a souvent confié à ses proches que tant que le président Blaise Compaoré sera candidat aux élections présidentielles, ni lui, ni aucun autre homme politique n’auront de chance de réaliser l’alternance démocratique au sommet de l’Etat, on comprend plus aisément que c’est la peur de prendre une déculottée à la prochaine présidentielle qui pousse le président de l’UNDD à ces sorties, sans recevoir d’échos de nulle part du reste.

"Une nature putschiste"

En outre, en affirmant qu’il existe une fracture au niveau de l’armée burkinabè et en projetant d’appeler à la désobéissance civile, Hermann Yaméogo achève de montrer à la face du peuple burkinabè sa véritable nature putschiste, car de fracture au sein de l’armée burkinabè, il n’en existe que dans son esprit ou dans ses rêves. Et si d’aventure il s’agit pour Hermann Yaméogo d’un souhait inavoué ou d’un appel déguisé, il donnerait définitivement raison à ceux qui ne voyaient plus désormais en lui qu’un apatride prêt à vendre son pays pour assouvir ses ambitions égoïstes.

A propos de l’Armée burkinabè

Les Burkinabé qui suivent attentivement l’évolution de notre armée savent que depuis quelques années, celle-ci a opéré une mutation qualitative qui fait d’elle une armée républicaine respectable et respectée ; et s’il en fallait une illustration, la parfaite analyse faite par l’Observateur Paalga du mercredi 6 juillet 2005 dans sa rubrique « les mercredis de Zoodnoma Kafando », à propos des procès intentés contre l’Etat par les vétérans du Liberia et les colonels Bayala et Ouedraogo, est on ne peut plus explicite.

Qu’il soit alors clair pour Hermann Yaméogo et ce qui lui reste encore de partisans, que les clins d’œil qu’il fait à l’armée sont reçus cinq sur cinq par l’armée elle-même qui, du reste, en rigole, et par les autres hommes politiques et les Burkinabé attentifs. Dans tous les cas, le président de l’UNDD, s’il en rêve encore, devrait faire son deuil d’une éventuelle prise du pouvoir par l’intermédiaire de « la rue » comme cela est récemment intervenu en Ukraine, au Kyrgyzstan, en Amérique latine, et qui doit certainement alimenter ses fantasmes.

Du reste, les conditions sociopolitiques et économiques qui ont conduit à la révolution orange en Ukraine ou au soulèvement populaire dans la Haute-Volta de 1966, sont loin d’exister dans le Burkina Faso de 2005. En outre, et que cela plaise ou non, tous les observateurs de la scène politique burkinabè constatent que toutes les couches de la population sont en phase avec leurs gouvernants en ce qui concerne la dévolution du pouvoir d’Etat.

"Le peuple n’est pas amnésique"

Dans sa conférence de presse, Hermann Yaméogo persiste et signe : le régime burkinabè serait responsable des massacres, des viols, des actes barbares, des traitements inhumains subis par les Burkinabé vivant en Côte d’Ivoire et des rapatriements auxquels ils ont été contraints. L’UPR sait que le peuple burkinabè est moins amnésique que Hermann Yaméogo et lui rappelle que les premiers massacres, expropriations et actes de barbarie subis par les Burkinabè résidant en Côte d’Ivoire sont intervenus à Tabou en 1999, alors qu’on ne parlait ni de Rebelles ni de Forces Nouvelles, mais plutôt du concept de l’ivoirité, si fait qu’à notre sens, aucune plaidoirie de maître, fût-elle d’Hermann Yaméogo ne peut, contre l’opinion des Ivoiriens eux-mêmes et celle de la communauté internationale, travestir la vérité et nier que le concept d’ivoirité soit à l’origine de la crise ivoirienne et que celle-ci, n’est nullement du fait du Burkina Faso.

"L’UPR n’a pas la prétention de donner un cours de patriotisme"

L’UPR n’a pas la prétention de donner un cours de patriotisme au président de l’UNDD, mais souhaite lui parler au cœur, et lui dire que de tout temps et en tout lieu, lorsque des compatriotes subissent dans un pays tiers, des assassinats, des viols, des expropriations et des actes de barbaries de toutes sortes tels que ceux infligés à nos compatriotes résidant en Côte d’Ivoire, la seule attitude patriotique digne consiste, pour les individus comme pour les partis et formations politiques, à taire les querelles et ambitions personnelles ou partisanes, pour faire cause commune avec le peuple et vaincre avec le peuple l’oppresseur. Aucune autre attitude n’est concevable, surtout pas celle qui consiste, pour des raisons inavouées et inavouables, à monnayer le sang et la douleur de ses compatriotes.

Le comportement de la classe politique française

Le comportement récent de la classe politique française, toutes tendances confondues, au moment où la France tout entière réclamait la libération de ses journalistes pris en otage en Irak et dans une moindre mesure, l’union sacrée, réalisée par la classe politique et la société civile dans son ensemble dans ce pays pour tenter d’obtenir du Comité International Olympique, l’organisation des jeux olympiques de 2012, sont suffisamment illustratifs du comportement patriotique attendu de chacun de nous lorsqu’il y va de l’honneur, de la dignité ou de la survie de la Nation ou encore de la protection de nos compatriotes à l’étranger.

"Un abonnement au virtuel"

L’histoire contemporaine regorge de tels exemples, mais cela n’a pas inspiré M. Hermann Yaméogo qui voudrait que les Burkinabé dont un grand nombre a perdu des parents ou des biens en Côte d’Ivoire du fait de l’exacerbation de la xénophobie provoquée par les propos qu’il tient, consentent, par le vote, à le porter à la tête de l’Etat, ne serait-ce qu’un court moment. Si ce n’est pas un rêve de sa part, nous osons croire que cela ne pas procède de son abonnement au virtuel.

M. Hermann Yaméogo, sans sourciller, continue de comparer Laurent Koudou Gbagbo, ci-devant, président de la république de Côte d’Ivoire aux illustres fils de l’Afrique que furent N’Krumah et Lumumba, au motif que Gbagbo oeuvrerait pour l’indépendance économique et la fin des phénomènes de néo-domination dans son pays. Si Hermann Yaméogo feint de l’oublier, ni les Ivoiriens, ni les Burkinabè, ni l’opinion internationale n’ont oublié que Gbagbo doit son pouvoir au gouvernement français de l’époque Jospin auquel il faisait allégeance, même si aujourd’hui une frange importante du parti socialiste français l’a définitivement lâché en raison des crimes économiques et de sang commis par son régime, lui-même en tête.

Aujourd’hui, il est bien connu que les relations entre le régime de Gbagbo et le pouvoir français sont au plus mal, malgré certaines tentatives de bonne volonté vis-à-vis de la France. (On se souvient notamment de son implication dans l’affaire Julia, lorsqu’il prêta l’avion présidentiel ivoirien à cet élu français.

"Gbagbo ne sait où donner de la tête"

Nul n’ignore non plus que Gbagbo ne sait actuellement où donner de la tête tant il est désavoué sur le continent européen et au niveau des institutions internationales. Cet isolement au plan international explique les propos pseudo nationalistes que Gbagbo tient depuis un certain temps dans l’optique de tromper une fois de plus le peuple ivoirien et de l’avoir à sa cause, dans la perspective de l’inévitable présidentielle qui se profile à l’horizon.

Au Burkina Faso comme ailleurs, ces propos ne trompent personne, à l’exception du président de l’UNDD qui y voit, on ne sait à travers quel prisme, des propos nationalistes, au point de considérer ce génocidaire de Gbagbo comme un digne fils de l’Afrique. Se fondant sur son échelle de valeurs, Hermann Yaméogo pourrait peut-être nous instruire sur le nombre de morts, de viols, de pillages, d’expropriations, de tortures et de crimes divers dont un Africain devrait être responsable pour se voir élevé au rang de digne fils de l’Afrique au même titre que N’Krumah et Lumumba, qui eux, ont consacré leur existence pour l’unité nationale, l’indépendance totale de l’Afrique et le panafricanisme.

"Gbagbo n’a rien d’un nationaliste"

Outre les propos et agissements populistes actuel de Gbagbo, il convient de faire à la mémoire de Hermann Yaméogo un rappel historique qui démontre définitivement que Gbagbo n’a rien d’un nationaliste ni d’un patriote. En effet, dans les années 70 déjà, ce régionaliste xénophobe que Hermann Yaméogo ose comparer à N’Krumah et Lumumba avait avec l’appui de ses amis de l’extérieur financé une pseudo révolution menée par Kragbe Gnangbé. Celle-ci avait, en son temps, conduit à la fois, au massacre et à la récupération des plantations d’un grand nombre d’étrangers et d’Ivoiriens du Nord et du Centre venus s’implanter dans la région bété de Gagnoa.

A l’époque, après avoir maîtrisé le commissariat de Gagnoa dès les premières heures, les soi-disant révolutionnaires, ont lâchement abattu le commissaire, descendu le drapeau ivoirien et hissé en lieu et place, un drapeau de couleur verte et rouge qui sont les couleurs de l’actuel Africa Sport d’Abidjan qui, à l’origine, s’appelait "Club Sportif des Bété", crée en réplique à l’Association Sportive des Employés de Commerce (ASEC) fondée elle, par de riches commerçants et hommes d’affaires nigérians, togolais et dahoméens de l’époque.

Ce regard sur le passé révèle la nature régionaliste et xénophobe de Gbagbo et achève de convaincre ceux qui en doutaient encore que les actes de barbarie les plus immondes infligés à nos compatriotes, aux Ivoiriens du Nord et aux autres étrangers ne sont que la répétition de ce qui avait déjà été instrumenté par Gbagbo et les siens. Il demeure du reste le risque que ces mêmes actes surviennent à nouveau si Gbagbo venait à perdre le pouvoir d’Etat à l’occasion des élections présidentielles d’octobre 2005. Laurent Gbagbo est du reste convaincu qu’il perdra lesdites élections, car le seul mérite que l’on ne peut pas lui ôter est d’être champion des volte-face et meilleur boulanger africain.

"Personne n’est dupe au Burkina Faso"

Comme on le voit, les allégations du président de l’UNDD ne tiennent pas la route. Il le sait lui-même et sait en outre que personne n’est dupe au Burkina Faso, et que les Burkinabè savent aussi bien que lui, que ses propos ont été avancés à dessein et n’ont pas autre objectif que la désinformation pure et simple des Burkinabè et de l’opinion d’une façon générale. En d’autres termes, même si la conquête du pouvoir d’Etat peut être retenue comme l’objectif final des agissements de Hermann Yaméogo, il y a fort à parier qu’il en existe d’autres moins honorables.

"Recherche effrénée de financements"

En effet, une constante du parcours politique de Hermann Yaméogo permet de révéler l’objectif premier de son comportement tant décrié par les Burkinabè de tous bords, y compris les militants abusés de son propre camp.

Il s’agit, on s’en doutait, de la recherche effrénée et par tous les moyens, des financements indispensables pour ses propres besoins et pour ceux de son parti. Cette entreprise a commencé depuis le discours de la Baule, période à partir de laquelle Hermann Yaméogo s’est mis à rêver d’être calife à la place du calife, conforté en cela par la médiation qu’il a menée au plus fort de la crise togolaise de l’époque et par l’alternance intervenue au Bénin avec l’arrivée au pouvoir de Nicéphore Soglo . Pour convaincre et fidéliser ses proches, il disait à l’époque que le discours de la Baule et les impératifs du FMI ont ensemble sonné l’heure du départ à la retraite pour « les Militaires-Présidents » et, avec un rire en coin, susurrait que la sienne d’heure a par conséquent sonné de prendre le pouvoir au Burkina Faso.

A partir de cet instant, tous les agissements politiques de Hermann Yaméogo n’avaient qu’un but : participer au gouvernement pour fourbir ses armes, entendez par là : se faire une notoriété et réunir les moyens matériels et financiers indispensables à tout homme politique et à tout parti politique pour briguer la magistrature suprême. C’est dans ce sens qu’il faut comprendre la participation de Hermann Yaméogo et de certains membres de son parti aux gouvernements de transition de 1991 et 1992, ainsi qu’aux premier, deuxième et troisième gouvernements de la quatrième république dirigés respectivement, on s’en souvient, par Issouf Ouédraogo, Roch Marc Christian Kaboré et Kadré Désiré Ouédraogo.

L’énergie déployée par Hermann Yaméogo

L’énergie déployée par Hermann Yaméogo et son parti au sortir de l’élection législative de 2002 pour revendiquer la participation de son parti au deuxième gouvernement d’Ernest Paramanga Yonli s’inscrivait de toute évidence dans cette même logique de recherche de moyens matériels et financiers, surtout que son parti semblait avoir su excellemment tirer les dividendes de sa participation au précédent gouvernement de Paramenga Ernest Yonly. La recherche effrénée du maximum de moyens matériels et financiers semble être inscrit dans le patrimoine génétique du président de l’UNDD. Les Burkinabè, en effet, ont en souvenir les largesses qu’il recevait de feu le président Houphouët Boigny et de l’ancien président Henry Konan Bédié.

La chute de ce dernier avait du reste provoqué, en son temps, un tel désarroi chez le chantre du tékré, (quoi de plus normal, sa source de gombo venait d’être déracinée) que, se fondant sur le principe de l’anticonstitutionnallité du coup d’Etat de feu Robert Guéi, il s’en était, par presse interposée, violemment pris au tombeur de Henry Konan Bédié qu’il considérait comme son ami et frère. Aujourd’hui, toute honte bue, il renie son frère et ami Bédié pour se mettre au service de Gbagbo. Il faut l’avouer, la recherche du maximum de moyens matériels et financiers n’a ni limites, ni éthique chez Hermann Yaméogo.

La mémoire collective des Burkinabè

Il est possible que ce sport lui ait largement profité ainsi qu’à son parti. Cependant qu’il n’oublie pas que le peuple n’a pas la mémoire courte et saura se souvenir en temps opportun des actes que chacun aura posés pour le bien ou pour le mal des Burkinabè. Et sans doute viendra-t-il à la mémoire collective des Burkinabè, les concussions, compromissions, mensonges et délations de ceux qui, contre monnaie sonnante et trébuchante, auront tenté ou réussi à semer le trouble entre notre pays et des Etats tiers ou auront compromis l’avenir des Burkinabè.

Les allégations du président de l’UNDD ont également un autre objectif, plus vicieux celui-là. En effet, le chantre du tékré n’a eu de cesse de prendre langue avec des capitales étrangères. De l’Angola à la Côte d’Ivoire, de la Mauritanie au Togo en passant par la Guinée, le chemin n’a pas été long pour Hermann Yaméogo pour y rencontrer ses interlocuteurs ou bienfaiteurs qui peinent aujourd’hui à le voir exécuter ses promesses, notamment déstabiliser le Burkina Faso et assurer éventuellement l’alternance. L’homme du tékré, après avoir perdu la confiance des Burkinabè, perd ainsi de jour en jour ce qui lui restait encore de crédibilité aux yeux de ses partenaires étrangers et rêve de redorer son blason en redevenant, si tant fut qu’il l’eût réellement été, le principal opposant politique respecté et craint par le pouvoir en place.

"Hermann provoque l’opinion publique"

Les propos qu’il tient depuis un certain temps auraient donc une finalité première, celle de provoquer l’opinion nationale et le pouvoir en place dans l’espoir d’être quelque peu inquiété et pouvoir se présenter en victime politique devant ses patrons de l’extérieur, conquérir de nouveau leur confiance, et bénéficier encore et toujours de substantiels subsides. Mais cela vaut-il la peine de sacrifier le travail, les biens et la vie de ses compatriotes ? Dans tous les cas, nous osons espérer que Hermann Yaméogo n’a pas définitivement et délibérément opté de s’égarer et de sacrifier ses compatriotes sur l’autel de l’appât du gain.

La conférence de presse du 1er juillet constituait pour lui une opportunité pour se racheter car un adage bien de chez nous dit « qu’une chose est de s’égarer, mais ne pas rebrousser chemin pendant que l’on sait d’où l’on vient en est une autre ». En tant que juriste, Hermann Yaméogo sait que se rétracter fait partie de la liberté de choix accordée à toute personne devant toute juridiction, même celle du peuple. En choisissant lors de sa conférence de presse de ne point se rétracter mais au contraire d’insulter l’intelligence des Burkinabè en maintenant les mêmes hérésies tenues sur les antennes de RFI, nous affirmons à l’UPR qu’Hermann Yaméogo a achevé de se révéler aux yeux de l’opinion.

Les Burkinabè savent désormais que sous le verni de démocrate dont il aime se prévaloir, se cache une personnalité égoïste et égocentrique prête à sacrifier sa patrie pour ses seuls intérêts. Seulement, toute chose ayant une fin, il y a fort à parier que les derniers agissements du président de l’UNDD constitueront la première scène du spectacle de sa déculottée à la prochaine présidentielle, s’il a le courage politique de s’y présenter, et de sa déchéance politique aux yeux des Burkinabè et de l’opinion internationale.

Le Pays

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