Actualités :: Service de cardiologie de l’hôpital Yalgado Ouédraogo : Bagarre de deux femmes (...)

Dimanche 16 décembre. Il est environ 18H 30. Dans une salle d’hospitalisation du service de cardiologie, une bagarre éclate entre une épouse de patient et deux dames venues rendre visite à ce dernier. Les coups pleuvent de toutes parts, on s’arrache les mèches (il parait que cela fait très mal, selon les femmes), les cris et vociférations créent un vacarme, les sandales volent des mains et du sol au plafond, les pagnes tombent, le corps soignant se transforme en arbitre.

Trois minutes après, tout le couloir est envahi de curieux, pendant que d’autres malades et accompagnants manifestent leur indignation par des mous et injures à peine marmottées. Quand un service de soin devient un ring, c’est à se demander pour quelles raisons.

Le malade autour duquel les dames se sont bagarrées, est un homme âgé d’environ une cinquante d’années, et a été évacué d’une clinique de la place. A son chevet, une femme qui dit être son épouse légitime. La maîtresse du patient, avec qui il a eu un enfant, vient lui rendre visite accompagnée de sa copine. L’épouse du malade a vu à travers cette visite une provocation, une défiance même. Et ce qui ne devait pas arriver dans un service d’hospitalisation, arriva.

Comme une tigresse, l’épouse a défendu « son territoire », même si elle s’en est sortie avec une oreille ensanglantée, conséquence d’une morsure rageuse. Les deux visiteuses, après avoir récupéré leurs chaussures, s’en allèrent, non sans proférer des menaces de refaire la silhouette de leur rivale.

Le directeur général de l’hôpital saisit une fois de plus cette occasion pour rappeler aux accompagnants que l’hôpital est un lieu où doit régner la tranquillité nécessaire à une bonne qualité de prise en charge des patients. L’hôpital n’est pas l’endroit où doivent dégénérer les problèmes de familles, chacun doit se maîtriser. Car du repos, les patients en ont absolument besoin. Si de tels manquements à l’ordre se reproduisent, l’hôpital Yalgado se réservera le droit de faire appel aux forces républicaines pour évacuer les parties en conflit, et portera ensuite une plainte pour trouble à la tranquillité des patients.

Service communication du CHU Yalgado Ouédraogo.

NB : Nous sommes obligés de passer par voie de presse pour sensibiliser, car de tels problèmes deviennent de plus en plus fréquents au CHU-YO

Pélerinage à la Mecque : Les démarcheurs font bande à (...)
ZACA : Avant fin mars 2004, la viabilisation (...)
Sida : "Il faut absolument disponibiliser les (...)
Droit dans les yeux : La corruption et le gouvernement
Université de Ouagadougou :Un bilan sur la professionnalisati
CES : L’avenir de la jeunesse, une préoccupation
Sida :Les hommes de média soutiennent le CASO
Les faits divers de Sacré : Lambert, père d’Adèle
Transport en commun : La SOTRACO baisse ses tarifs
Secrétaires et assistantes de direction : L’appui (...)
Lutte contre le Sida : Infléchir la courbe de l’infection (...)
Politiques éducatives : La société civile à l’école des (...)
Nouvel articleSyndicat national des agents des impôts et (...)
Cour pénale internationale : Intégrer le statut de Rome (...)
Lutte contre le SIDA : Un nouvel élan pour 2004
Valorisation de l’expertise nationale : Une stratégie (...)
Diversité biologique :Un centre d’échange d’informations (...)
M. Abel Dabakuyo, directeur du FIFPR :Le processus de (...)
ONEA/Commune de Ouagadougou : pour une réglementation de (...)
Conférence annuelle des inspecteurs de l’enseignement (...)
Les faits divers de Sacré : Nez percé contre tête (...)

Pages : 0 | ... | 36477 | 36498 | 36519 | 36540 | 36561 | 36582 | 36603 | 36624 | 36645 | ... | 36687


LeFaso.net
LeFaso.net © 2003-2023 LeFaso.net ne saurait être tenu responsable des contenus "articles" provenant des sites externes partenaires.
Droits de reproduction et de diffusion réservés