Actualités :: Arrivée de Laurent Gbagbo à Bobo Dioulasso pour rencontrer M. (...)

BOBO DIOULASSO (Burkina Faso), 26 nov (AFP) - 12h48 - Le chef de l’Etat ivoirien, Laurent Gbagbo, est arrivé mercredi en fin de matinée à Bobo-Dioulasso (sud), deuxième ville du Burkina proche de la frontière ivoirienne, pour rencontrer son homologue Blaise Compaoré, a constaté un correspondant de l’AFP.

Le président Gbagbo a aussitôt entamé un premier entretien avec M. Compaoré dans un salon de l’aéroport.

M. Gbagbo devait repartir directement à Abidjan vers 13h00 (heure locale et , selon le programme officiel.

Un membre de la délégation ivoirienne a indiqué à l’AFP que la visite de Laurent Gbagbo à Sikasso (sud du Mali), pour rencontrer le président Amadou Toumani Touré, envisagée le même jour, n’était plus d’actualité. Le principe est acquis mais cette rencontre se fera ultérieurement, a indiqué cette source.

Les questions à l’ordre du jour de la rencontre de Bobo Dioulasso n’étaient pas connues en fin de matinée, mais les deux chefs d’Etat vont vraisemblablement discuter de la crise ivoirienne et de la décrispation des relations entre leurs deux pays.

Depuis le début de la crise ivoirienne, les relations entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso se sont fortement tendues, avec d’importantes répercussions économiques à la clef. Abidjan a fréquemment accusé son voisin d’être impliqué dans la rébellion armée déclenchée en septembre 2002, tandis que Ouagadougou a évoqué début octobre une implication ivoirienne dans une tentative déjouée de putsch contre le régime burkinabè.

Laurent Gbagbo et Blaise Compaoré se sont déjà rencontrés le 11 novembre à Accra à l’occasion d’un mini-sommet des chefs d’Etat ouest-africains destiné à relancer le processus de paix en Côte d’Ivoire, au point mort depuis que les ex-rebelles qui contrôlent la moitié nord du pays ont suspendu leur participation aux instances gouvernementales fin septembre.

Les tensions entre Abidjan et Ouagadougou avaient déjà été apaisées début septembre avec la réouverture officielle de la frontière terrestre entre les deux pays, fermée durant près d’un an.

Et le président Compaoré, à la veille du mini-sommet d’Accra, avait fait des déclarations conciliantes, affirmant que les Ivoiriens "sont nos premiers frères". "Il faut qu’ensemble nous avancions. C’est notre destin. Nous ne pouvons pas faire autrement", avait-il dit à un quotidien ivoirien.

AFP

Présidentielle de 2005 : « La résistance civile » contre (...)
ADF-RDA : des concertations avec les partis politiques (...)
Des électeurs aux députés démissionnaires du PAREN : (...)
Démocratie au Burkina : Echanges entre le CERPRADE et (...)
Laurent Bado, Blaise et l’opposition
Dérives morales au Burkina : Les « avertissements » du (...)
Le Burkina des rapports et le Burkina vrai
Enquête parlementaire sur les produits de grande (...)
Groupe parlementaire « Justice et démocratie » : “Nous (...)
M. Yacouba Touré, président du PEDB : "Nous sommes (...)
Congrès du CDP : On ne change pas un candidat qui (...)
Investiture de Blaise Compaoré par le CDP : Questions et (...)
Démission des députés du PAREN : Perte de vitesse du Pr. (...)
Débat préélectoral : Louis Nama, prophète du catholicisme (...)
Présidentielle 2005 : Le Chat noir porte le dossard (...)
Situation en Côte d’Ivoire : Salif et le "chargé de (...)
Présidentielle de 2005 : Emile Paré candidat
Présidentielle 2005 : "Le chat noir du Nayala" dans la (...)
UNDD : de la candidature de Blaise Compaoré
Politique nationale : Faut-il limiter le nombre de (...)
Hermann Yaméogo : « La candidature de Blaise Compaoré (...)

Pages : 0 | ... | 10983 | 11004 | 11025 | 11046 | 11067 | 11088 | 11109 | 11130 | 11151 | ... | 12495


LeFaso.net
LeFaso.net © 2003-2023 LeFaso.net ne saurait être tenu responsable des contenus "articles" provenant des sites externes partenaires.
Droits de reproduction et de diffusion réservés