Actualités :: Mariages précoces au Burkina : Une étude pour mieux appréhender le (...)

L’Association d’appui et d’éveil pugsada (ADEP) a organisé un atelier de restitution de la recherche-action sur le Mariage précoce et forcé des filles (MPFF) en milieu mossi le mardi 10 mai 2011 à Ouagadougou. Le but de l’étude était de mieux comprendre le phénomène et d’aboutir à des mécanismes de résolution des conflits.

La pratique du don de filles en mariage tend à disparaître mais reste d’actualité dans certains milieux et compromet l’épanouissement de ces jeunes filles. En effet, dans le milieu moaga, la problématique est basée sur un système matrimonial qui expose les filles à une plus grande vulnérabilité. C’est ainsi que dans l’exécution de son projet, l’Association d’appui et d’éveil pugsada (ADEP) a mené une recherche-action à Guirgho et à Ramongo. Cette recherche avait pour but de mieux comprendre les mécanismes et arguments qui sous-tendent la persistance de la pratique et faire changer les comportements.

Selon la coordonnatrice de l’ADEP, Hortense Lougué/Kaboré, "beaucoup d’actions sont menées par l’Etat et les acteurs non étatiques pour contrer la pratique mais les résultats restent mitigés et les difficultés rencontrées pour trouver des solutions appropriées et durables à cette pratique demeurent." Il est ressorti de l’étude que le Mariage précoce et forcé des filles (MPFF) est une pratique qui persiste dans les deux localités que sont Guirgho et Ramongo. Mais si à Ramongo la plupart des informateurs reconnaissent l’existence de cette pratique, à Guirgho la tendance générale tend à nier son existence. Des problémes liés au MPFF, l’ADEP a relevé quatre types.

Il s’agit des problèmes psychologiques, socio-sanitaires, de la violation des droits des filles et du manque d’épanouissement. Afin de parer à la persistance de cette pratique, un plan d’action a été mis en place. L’objectif de ce plan d’action était de contribuer à la promotion de l’abandon du mariage précoce et forcé des filles dans la zone d’intervention de l’ADEP d’ici à fin 2014. Il est question plus spécifiquement de prendre en charge les filles victimes de MPFF, de prévenir le phénomène par la sensibilisation et la dénonciation. L’atelier de restitution a réuni des praticipants venant entre autres du ministère de l’Action sociale, de CARMEN/Kisito, de la Fondation Cardinal Emile Biyenda (FOCEB) et du Cercle d’étude, de recherche et de formation islamiques (CERFI).

Laure KANTIONO

Sidwaya

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