Actualités :: BEPC 2010 : Baisse consternante du taux de succès

Le constat est consternant, le niveau de l’éducation au Burkina continue de chuter et ce ne sont pas les derniers chiffres de l’Office central des examens et concours du secondaire (Ocecos), par rapport aux résultats du BEPC de cette année, qui diront le contraire. Ils attestent, en effet, une baisse du taux de succès au Brevet d’étude du premier cycle (BEPC). De 37,9% en 2006, on est passé à 31, 8% en 2007, 38,7% en 2008 et 28,29% en 2009, pour se retrouver à 30,70% en 2010. Sur le sujet voici des avis d’un apprenant de la classe de 3e et de parents d’élèves.

Bernard Oualbéogo (parent d’élèves)

Si les résultats sont mauvais, c’est à cause du manque de sérieux dans les études. Ici à Ouagadougou, les élèves s’adonnent trop au divertissement, même si je pense que c’est souvent nécessaire pour récupérer et se détendre un tant soit peu. Il y a aussi le fait que, pour des raisons purement mercantiles, des établissements privés de l’Enseignement secondaire recrutent parfois des élèves qui n’ont pas le niveau de la classe de troisième. Je pense que les enseignants recrutés et formés par l’Etat sont mieux outillés pour faire un travail de qualité et relever le niveau de nos enfants.

Bertrand Yoda (parent d’élèves)

On assiste à une baisse du niveau de nos enfants et cela à travers tout le Burkina. C’est dommage ! Au niveau de la cellule familiale, il y a un laisser–aller qui s’est établi. Les enfants agissent comme bon leur semble. L’autorité parentale est entamée, voire inexistante. On encadre de moins en moins les enfants à la maison. Il n’y a plus de suivi à domicile. Or, les professeurs ne peuvent pas tout faire. C’est à nous les parents d’élèves qu’il incombe la mission de les aider. Si nous ne prenons pas garde, la situation va aller en s’aggravant.

Oumou Gouem (élève en classe de 3e)

Nous étions 68 élèves dans la classe. L’effectif était donc pléthorique et par conséquent difficile à gérer. Souvent, les professeurs nous donnent des exercices qu’ils ne corrigent pas. Certains enseignants ne terminent jamais leur programme et on avance avec des insuffisances dans presque toutes les matières. Beaucoup de professeurs, au lieu d’aller à l’essentiel préfèrent perdre le temps dans des causeries qui ne nous sont pas utiles !

Bruno Zouré (stagiaire)

Fasozine

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