Actualités :: Santé : La détresse d’une personne vivant avec le VIH
Rasmané Kabré

M. Rasmané Kabré, personne vivant avec le VIH était, hier lundi 7 janvier 2008,à Sidwaya, pour demander à toute bonne volonté de lui venir en aide.

M. Rasmané Kabré, né en 1964, vit avec le VIH depuis plusieurs années. Sa situation sociale l’a obligé à venir à Sidwaya pour demander de l’aide, ne sachant plus à quel saint se vouer. Dans le passé, il exerçait le commerce d’ignames et de patates qu’il achetait à Bobo-Dioulasso et dans les autres provinces du Burkina Faso. Un commerce qui sera brusquement interrompu suite à une maladie qui le clouera au lit pendant une longue année. C’est d’ailleurs grâce à cette maladie que M. Kabré découvrira son statut sérologique de personne infectée par le VIH en 2003.

"Pendant que j’étais cloué au lit, j’ai utilisé toutes mes économies pour me soigner. Mais en vain. C’est ce qui m’a d’ailleurs amené à faire mon test de dépistage du VIH-Sida qui s’est avéré positif. Malheureusement, j’avais déjà tout perdu", a noté M. Kabré. En effet, il a tout perdu, jusqu’à sa femme qui l’a quitté, lui laissant sur les bras quatre enfants à entretenir coûte que coûte. "Présentement, je suis contraint de faire le porte-à-porte pour mendier afin d’avoir de quoi faire végéter ma famille", dit-il, presque les larmes aux yeux.

Il est vrai qu’il bénéficie de la prise en charge médicale, y compris par les antirétroviraux (ARV) grâce au Centre médical avec antenne chirurgicale (CMA) de Pissy mais ne dit-on pas que ventre vide n’a point d’oreille ? Se nourrir et nourrir sa famille constituent l’épineuse équation à resoudre. Il reconnaît que certaines associations de lutte contre le Sida, notamment Sidaction, AAS et le CREDO lui viennent en aide pour sa pitance et la scolarisation de ses enfants, mais cette aide est insuffisante. Par exemple, Sidaction lui vient en aide alimentaire avec juste un seau de maïs par mois.

"D’ailleurs, cette aide est hypothéquée compte tenu du fait que Sidaction exige 1000 F CFA pour être membre. Somme qu’il m’est difficile d’avoir", regrette-t-il. Habitant la zone périphérique du secteur n°17, quartier Pissy, il demande à toute bonne volonté désirant lui venir en aide de le contacter par l’intermédiaire de certains voisins aux numeros 76-71-90-16 ou 70-16-16-96.

Charles OUEDRAOGO
charlesouedraogo40@yahoo.f


Pauvres, séropositifs et... montrés du doigt !

Aux Etats-Unis, nombreux sont les patients infectés par le VIH qui se sentent stigmatisés par leur médecin. Une nouvelle étude menée à Los Angeles révèle en fait que ce sentiment réel ou imaginaire, freine même certains malades dans leur visite chez le praticien. Leur point commun : des revenus faibles.
Plus qu’une attitude de rejet de la part des médecins américains, ce sont plutôt le statut socio-économique et l’environnement social auxquels appartiennent les patients, qui seraient à l’origine de leur sentiment de stigmatisation .

Six malades ayant déclaré souffrir d’un rejet sur dix, disposent en effet de faibles revenus et ne bénéficient pas d’une vraie couverture sociale. Ce qui rappelons-le, est le cas de plus de 40 millions de citoyens américains. L’étude dirigée par le Pr Janni J. Kinsler (Université de Californie) a inclus 223 séropositifs au VIH résidant à Los Angeles. Tous ont répondu à un questionnaire concernant leurs rapports avec leur médecin traitant.

Résultat : 26% ont déclaré ressentir une forme de rejet ou de stigmatisation. Parmi ces derniers, 58% ont affirmé avoir un accès limité aux services médicaux ! Ce qui n’est pas vraiment étonnant. Aux Etats-Unis en effet, il n’existe pas "d’assurance santé pour tous". Pour se soigner convenablement, mieux vaut donc être riche à défaut d’être bien portant.

Source : AIDS Ratient Care

Sidwaya

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