La 7e promotion des officiers de maintenance des corps de troupes de l’Ecole militaire technique de Ouagadougou (EMTO) a effectué sa sortie, vendredi 14 décembre 2007. La cérémonie a été une occasion pour procéder à la pose de la première pierre d’une salle de conférence dans l’Ecole et l’inauguration de nouvelles salles de classe.
93,33% de succès. Tel a été le résultat de la 7e promotion des officiers de maintenance des corps de troupes de l’Ecole militaire technique de Ouagadougou (EMTO), livré le 14 décembre 2007. En effet, sur les 15 stagiaires admis à l’EMTO pour trois mois, 14 ont satisfait à la formation avec des moyennes comprises entre 10,93/20 pour le 14e et 17,22/20 pour le major en la personne du capitaine Abdoulaye Issouf Sou.
Les stagiaires de l’EMTO de la 7e promotion sont originaires de 12 pays africains : le Bénin, le Cameroun, la République centrafricaine, le Congo, Djibouti, le Gabon, le Sénégal, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Togo et le Burkina Faso. Le délégué des stagiaires de la 7e promotion de l’EMTO, le capitaine N’Guimbous Osée Lucien a remercié les commandements de l’armée burkinabè et française qui ont permis de former des cadres militaires de divers pays africains regardant dans la même direction. Il a exhorté les participants à mettre en œuvre ce qu’ils ont appris à l’EMTO pour l’intégration entre les peuples africains. "Je suis tout à fait satisfait. L’objectif était d’atteindre 100% de succès", a laissé entendre le commandant de l’EMTO, le lieutenant-colonel Maxime Bonégo.
Selon lui, son établissement s’ouvrira les années à venir aux stages de qualification logistique qui éviteront d’envoyer des militaires à l’étranger (France) vu le coût de la formation. Le chef d’Etat-major général des armées, le général Ali Traoré qui a présidé la cérémonie a félicité les stagiaires sortants pour leurs résultats, mais il les a surtout invités à être des modèles dans leurs pays respectifs. Juste après, et à quelques mètres du lieu de la cérémonie, il a été procédé à la pose de la première pierre d’une salle de conférence pour l’EMTO. Fruit de la coopération entre la France et le Burkina Faso, cette salle qui aura une superficie de 176 m2 climatisée et ventilée avec une capacité de 100 places, construite en gradins avec une cabine de projection, est évaluée à 160 millions de F CFA.
Selon le commandant de l’EMTO, le Burkina Faso, chargé de l’équipement de la salle, doit contribuer à hauteur de 72 millions de F CFA. Il a relevé que 50% de la contre-partie burkinabè est déjà acquise. La sortie de la promotion a été aussi l’occasion pour l’inauguration de trois salles de classe. Il s’agit d’un bâtiment d’une superficie de 476 m2 d’un coût estimé à 90 millions de F CFA. Chacune des classes est d’une capacité de 20 places, ventilées et climatisées avec du matériel de projection.
Ali TRAORE (traore_ali2005@yahoo.fr)
Sidwaya
