Actualités :: Médecine traditionnelle : Les remèdes de Roland Olivier Kaboré
Roland Olivier Kaboré

L’intérêt particulier que le ministère de la Santé accorde à la médecine traditionnelle a fait des émules. Ainsi, ils sont de plus en plus nombreux les hommes de la médecine moderne à s’intéresser à cette science. Sont de ceux-là le jeune Roland Olivier Kaboré dont les produits sont connus pour leur efficacité.

Roland Olivier Kaboré exerce la profession d’attaché de santé en santé mentale au service de psychiatrie du Centre hospitalier régional (CHR) de Koudougou. Parallèlement, il consulte à titre privé pour divers troubles surtout quand la médecine moderne n’arrive pas à satisfaire durablement le patient.

Il dit avoir sur le marché depuis les années 1993, des produits efficaces (sans effets secondaires) qui renforcent et protègent le fonctionnement cellulaire face à l’agression de certains agents microbiens (allant du virus aux bactéries) et face aux traumatismes, liés aux modes de vie actuelle (sciatiques, ulcère d’estomac, lombalgies, arthralgies, insomnie à la thérapeutique moderne). Ils augmentent aussi le taux de globules rouges et de cellules de défense en cas de déficit.
Il existe plusieurs sortes de produits : la potion, la crème, la poudre, le suppositoire et bien d’autres formes qui sont en cours de recherche visant à obtenir de fortes doses en des prises espacées.

La potion agit sur les ulcères d’estomac, la drépanocytose, les viroses (hépatite, zona, herpès, ...), la baisse des globules blancs, des globules rouges, le dysfonctionnement musculaire et la fatigue musculaire, les troubles neurologiques récentes (hémiplégie, dyskinésie...).

La crème et le suppositoire agissent sur les névralgies, les lombalgies, dorsalgies, les lésions et traumatisme du nerf sciatique (douleur atroce de la région lombaire irradiant vers les membres inférieurs). Ils traitent également les dermatoses liées à une déshydratation de la peau (lézardement de la peau), les dermatoses résistant aux traitements modernes. En général, ils ont un effet sur toute forme de plaies ulcéreuses et chroniques y compris celles des dermatoses. En dernier lieu, la crème et le suppositoire soignent les furoncles, les acnés récidivantes en renforçant la peau.

La poudre noire est indiquée dans les insomnies d’origine psychologique suite à un deuil, un traumatisme psychologique s’il y a échec d’hypnotique et anxiolytique moderne.

Roland Olivier Kaboré soigne tous les patients sans discrimination. « Même celui qui est en bonne santé peut prendre la potion pour son bien-être physique et mental, pour renforcer le fonctionnement de tous les systèmes de l’organisme et réduire les risques de certaines pathologies (HTA, hypotension, diabète...) », dit-il. Et d’ajouter : « dans les normes, le germe n’est rien, c’est le terrain. Si l’organisme a toutes les conditions d’hygiène et tous les éléments naturels nécessaires à son fonctionnement, aucun germe ne pourra lui créer des désagréments ».

Pour lui certains patients qui pensaient que leur mal était incurable, témoignent de leur satisfaction quant aux effets extraordinaires des produits à travers des bilans de contrôle. La confidentialité est la devise de Roland Olivier Kaboré.

« Je ne travaille pas avec un registre, le patient chez moi n’est pas étiqueté. C’est une relation de confiance, de personne à personne, dans le respect réciproque », confie-t-il.
Cependant rien ne se fait sans difficultés. Ainsi pour le jeune tradithérapeute, le coût des produits (minimum de 2 000 F CFA pour le 1/4 de potion), les conditions de conservation (dans le réfrigérateur pour la potion, le suppositoire) et l’exigence d’un minimum de 30 jours pour le traitement contre les ulcères constituent des entraves à « sa noble profession ».

Malgré tout, rassure-t-il, les populations de Koudougou connaissent et apprécient bien ses produits. Est-ce cette confiance qui a été à la base de cette collaboration entre lui et le service de psychiatrie du CHR de Koudougou où l’on peut trouver les produits ? Certainement, atteste-t-il, « puisqu’aucun service de santé n’acceptera vendre de mauvais produits aux populations ».

A.V.K.

Sidwaya

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