Le samedi 7 juillet 2007, aux environs de 16 h, un incendie s’est déclenché dans l’une des deux villas de la concession du richissime Bobolais El Hadj Barro Djanguinaba, à la zone résidentielle A, au secteur 9 de Bobo Dioulasso.
Les sapeurs-pompiers qui sont accourus sur les lieux du sinistre ont dû déployer l’artillerie lourde pour venir à bout des flammes : au moins 3 véhicules d’incendie de la 2e compagnie de la Brigade nationale des sapeurs-pompiers (BNSP), et un autre de la SONABHY venu en renfort ont été mobilisés pour sauver ce qui pouvait l’être au domicile du célèbre opérateur économique.
Si tous les occupants de la cour au moment où se déclarait l’incendie s’en sont, fort heureusement, sortis indemnes, les dégâts matériels, eux, sont très importants : meubles, appareils, vêtements et autres objets de valeur sont partis en fumée, surtout au deuxième niveau du duplex en flammes. Pour l’heure, l’origine exacte de l’incendie reste méconnue des uns et des autres, mais pourrait sans doute être déterminée suite à l’enquête de la police nationale qui était également sur les lieux.
En attendant, c’est l’hypothèse du court-circuit électrique qui est privilégiée. Outre les centaines de badauds qui y ont fait le pied de grue tout le temps qu’à duré l’opération d’extinction des flammes ravageuses, le domicile du président de la Chambre de commerce de Bobo a été très vite pris d’assaut par ses voisins, parents, amis et collaborateurs venus lui témoigner leur compassion.
De même, des invités à un meeting politique sur initiative de Karim Barro, maire de l’arrondissement de Konsa et fils de Djanguinaba, qui devrait se tenir dans le même quartier ont dû écourter leur rencontre pour venir assister la famille Barro.
Par Paul-Miki ROAMBA
Le Pays
