Actualités :: Femmes, ressaisissez-vous !

Habituellement, l’on entend dire que la femme est “la mère de l’humanité”, le socle de la société, le fondement de la famille... Et que par conséquent, “éduquer une fille, c’est éduquer une nation”. Nous sommes absolument d’accord avec cette réalité humaine et sociale ! Mais ce qui se passe ces temps-ci au Burkina Faso commence à inquiéter.

En effet, de plus en plus, de femmes et ou de jeunes filles s’introduisent dans des gangs et/ou autres groupes de malfaiteurs, s’adonnant ainsi au banditisme, une dérive sociale des plus graves. Serait-ce l’insuffisance d’éducation des filles qui est à la base d’un tel péril de la Nation ? En tous les cas, ce ne sont pas des illustrations qui font défaut !.

Rien que trois cas flagrants en disent long. Vers la fin de l’année 2006, une caissière de l’Université de Ouagadougou prend la clé des champs avec 37 millions de FCFA de l’institution. Il y a moins de trois mois, à Boulsa, dans le Namentenga un gang de malfaiteurs dont le cerveau était une femme, puisque c’est elle qui hébergeait le groupe.

Enfin, quelques semaines après ce cas, ce sont cinq (5) jeunes filles, fussent-elles Nigérianes, étaient impliquées dans un trafic de drogue qui ont été démasquées dans la localité de Faramana. L’on pourrait dire que ce ne sont que des cas isolés. Nous n’en disconvenons pas. Mais un proverbe ne dit-il pas que mieux vaut prévenir que guérir ?

Il faut donc admettre que ces cas constituent néanmoins un mauvais signe et qu’à cette allure, le pays des hommes intègres ne saura en définitive, vers quel genre de population s’orienter, si tant est que la femme est le socle, le dernier rempart à mesure de sauvegarder une société.

D’aucuns diront également que ce sont les hommes qui manipulent ces femmes, ce qui n’est peut-être pas totalement faux, mais c’est la femme, la jeune fille burkinabè de prendre conscience de la place centrale qu’elle occupe dans la société et de mener le seul combat qui vaille.

Le combat d’une émancipation saine et consciente, celle qui aidera le Burkina Faso à sauvegarder ses valeurs sociétales, ciment de son développement. En cela, le combat pour l’instauration d’un quota de 30% de femmes dans les sphères de décision sera une bataille juste !

Ali TRAORE

Sidwaya

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