Après un deuxième congrès des plus tumultueux, les militants du Mouvement des étudiants de Faso (MEFA) ont enfin un bureau exécutif. La clôture du deuxième congrès, terminé depuis le 21 janvier 2007, qui a consacré ce bureau exécutif, a eu lieu samedi 3 février 2007.
Les militants du Mouvement des étudiants du Faso ont enfin un secrétariat exécutif consensuel. La cérémonie de clôture du IIe congrès ordinaire de cette structure qui devrait avoir lieu le 21 janvier 2007 est intervenue samedi 3 février dernier. L’on se rappelle que la fin de ce congrès avait été émaillée de difficultés liées à la désignation des membres du secrétariat exécutif.
Deux tendances s’étaient opposées et des violences consécutives à ces contradictions avaient fait des blessés parmi les antagonistes. La sagesse a fini par triompher et les « frères ennemis » ont enterré la hache de guerre et mis en place un bureau consensuel prenant en compte toute les sensibilités. Ce bureau de 11 membres conduit par un secrétaire général, Daourou V. Roland se donne pour ambition de ramener la cohésion au sein du Mouvement et faire face urgemment aux différents problèmes auxquels font face les étudiants burkinabé.
Le désengorgement de l’Université de Ouagadougou, le recrutement des enseignants en nombre suffisant, surtout pour le 3e cycle, le logement des étudiants, les soins de santé, les allocations sociales, sont, entre autres les défis auxquels les nouveaux responsables du MEFA veulent s’attaquer durant leur mandat. Se prononçant sur les derniers événements ayant mis à rude épreuve la cohésion au sein du MEFA, Roland Daourou a indiqué que cela entre dans la dynamique de l’évolution des groupes.
Loin d’être une fatalité, Roland Daourou considère cela comme une crise de croissance qui permet « d’entrevoir un MEFA plus aguerri, davantage conquérant ; un MEFA qui saura être le reflet de l’évolution des principales mutations de la société ».
Ladji BAMA
(Stagiaire)
Insécurité : Une femme de bar tuée à Pouytenga
La victime se nommerait Aïssa. Elle servait dans un des bars de Pouytenga. C’est dans la matinée du jeudi 8 février 2007 que son corps a été découvert dans une parcelle vide du secteur 1 de Pouytenga avec un câble de frein au cou. Selon les témoins, ses assassins se seraient servis de ce câble pour l’étrangler. II semble que les organes génitaux de la victime auraient été enlevés. Une enquête a été ouverte.
Rakissé
Sidwaya
