Actualités :: CENI : Des associations de défense des droits de l’homme crient à (...)

Après les partis politiques dans la matinée du 9 août 2006, le ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation a rencontré les associations de défense des droits de l’Homme et des libertés dans la même soirée.

La Commission électorale nationale indépendante (CENI) se compose, selon l’article 5 du code électoral du Burkina Faso, de cinq personnalités de la majorité politique, cinq de l’opposition et cinq des organisations de la société civile. Les cinq de la société civile se repartissent en trois pour les communautés religieuses, un pour les autorités coutumières et un pour les associations de défense des droits de l’Homme et des libertés.

Le mandat des membres de la CENI devant expirer le 27 septembre 2006, le ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation (MATD) a rencontré les associations de défense des droits de l’Homme et des libertés afin qu’ils s’organisent pour désigner leurs représentants. Le secrétaire général du MATD, Kalifara Séré, les a invités à s’organiser d’une façon démocratique et consensuelle de sorte qu’il n’ y ait pas de contestation sur la personne qui sera désignée.

Mais déjà, des plaintes se sont fait entendre lors des débats. Avant tout, il a été reproché au MATD le délai court donné aux associations de défense des droits de l’Homme et des libertés. En effet, le MATD a arrêté la date du 14 août 2006 pour réceptionner le nom de leur représentant. En plus de la question du délai, une autre, à savoir qui participera ou non au choix des représentants de ces associations à la CENI s’est posée.

Le problème est qu’il y a des associations qui n’ont pas leurs noms inscrits sur le fichier et qui se considèrent comme partie prenante. Celles-ci croient qu’elles devraient pouvoir participer au choix de leur représentant et crient à l’exclusion. Vu le flou, le Pr. Augustin Loada du Centre pour la gouvernance démocratique a souligné qu’il faut faire le ménage pour éviter un blocage, car a-t-il précisé : "même un citoyen ne peut pas aller voter sans remplir un minimum de conditions". Le secrétaire général du MATD, Kalifara Séré a tout simplement rétorqué que c’est aux associations de défense des droits de l’Homme et des libertés de faire le ménage. Quant au MATD, sa mission est de les informer et d’attendre le nom de leur représentant, le 14 août prochain.

Ali TRAORE (traore_ali2005@yahoo.fr)
Nayalgdo Paul SAWADOGO (Stagiaire)

Siwaya

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