Actualités :: Indicateur de développement humain : « Cauchemar pour le gouvernement, (...)

Dans l’analyse qui suit, le député Mahama Sawadogo estime que l’indicateur du développement humain ne rend pas compte du rythme réel des progrès réalisés par un pays.

Après la seconde guerre mondiale et dans le contexte de la reconstruction, la communauté internationale avait comme indicateur de classement de la richesse (ou de la pauvreté) des pays, le produit intérieur brut (PIB). Le PIB, malgré sa nature objective n’était pas toujours en corrélation avec la qualité réelle de la vie. En effet, des pays de moindre PIB assuraient une qualité de vie à leurs populations supérieure à celle qui prévaut dans certains pays de grands PIB.

C’est pour corriger cette insuffisance du PIB que le PNUD a forgé l’Indicateur du développement humain (IDH). L’IDH combine l’espérance de vie, le niveau de connaissance mesuré par le taux d’alphabétisation des adultes et le taux brut de scolarisation tous niveaux (primaire, secondaire et supérieur) ainsi que le PIB réel par habitant ajusté en parité de pouvoir d’achat (PPA).

L’examen du classement en fonction de l’IDH effectué depuis 1975 fait ressortir les éléments de constat suivants :

1) l’ordre de classement est pratiquement inchangé depuis les 30 années (cf rapport mondial sur le développement humain 2003, 2004.2005) ;

2) la variation de l’indicateur pour chaque pays (tous les cinq ans) est faible et est en général positive (cf rapport mondial 2003) ;

3) l’évolution de l’indicateur pour le Burkina Faso de 1975 jusqu’en 2001 et par intervalle de 5 ans se présente comme suit : 0,237 ; 0260 ; 0,286 ; 0301 ; 0313 ; 0330 (cf rapport mondial 2003).

De ce qui précède on peut tirer au moins deux enseignements.

- le classement tel que nous l’avons mentionné plus haut ne peut connaître un bouleversement significatif dans un avenir proche, à moins que ne survienne une situation exceptionnelle, positive ou négative dans certains pays (boom économique, fléaux sociaux.) ;

- le Burkina améliorera certainement son IDH comme c’est le cas ces 30 dernières années, mais demeurera probablement au même rang. En conclusion, on dira que le cauchemar du Gouvernement n’est pas justifié et l’argument massu de l’opposition ne résiste pas à l’analyse des chiffres.

Mahama SAWADOGO
Député

Sidwaya

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