Actualités :: Burkina/Recherche : Plus de 400 doctorants de l’université Joseph Ki-Zerbo (...)

Le Collège des écoles doctorales de l’université Joseph Ki-Zerbo a organisé sa rentrée solennelle des doctorants, ce vendredi 15 mars 2024 à Ouagadougou. Il s’est agi d’une rencontre d’informations et de conseils pour les nouveaux doctorants, en présence de plusieurs enseignants-chercheurs.

Pour atteindre les objectifs visés, il faut réunir les conditions dès le début. C’est la volonté du Collège des écoles doctorales, en organisant cette rentrée solennelle des doctorants. « Cette année, nous l’avons voulu solennelle pour permettre de donner des conseils aux doctorants et leur montrer le parcours qu’ils auront à faire, une fois qu’ils sont admis dans les laboratoires pour faire leurs travaux de recherches », a justifié la présidente du Collège des écoles doctorales, Pr Assita Sanou Lamien.

« Réaliser une thèse est une véritable aventure humaine qui peut changer qualitativement votre vie et votre perception », a déclaré Pr Assita Sanou aux doctorants

Dans son intervention, le vice-président chargé de la Recherche et de la coopération internationale (RCI), Pr Adama Sanou, a mis l’accent sur le rôle que ces doctorants doivent jouer pour l’excellence de cette université. « Les universités sont évaluées et classées à travers leurs capacités à mener des recherches pertinentes basées sur les besoins des sociétés et populations », a-t-il indiqué.

Il a également mentionné que c’est aussi grâce aux activités de recherche que les enseignants-chercheurs et les chercheurs constituent leurs carrières à travers des institutions comme le CAMES.

« La recherche, c’est la rigueur, c’est l’honnêteté. Et au Burkina Faso, c’est l’intégrité », a rappelé le Pr Balé Bayala

Charte des thèses à respecter

Pour atteindre cette excellence, les doctorants doivent être rigoureux dans leurs démarches. Ainsi, le Pr Balé Bayala a procédé à la présentation de la charte des thèses. « Cette charte est extrêmement importante. Les doctorants doivent se l’approprier », a-t-il insisté.

Il s’est beaucoup attardé sur le délai d’une thèse qui est de trois ans donc six semestres. « Dans le temps, on pouvait avoir un doctorant qui passait sept ou huit ans. Aujourd’hui, avec tout ce qu’il y a comme comité de thèse et suivi de doctorant, il y a la pression non seulement sur le doctorant mais également sur les encadreurs qui les oblige à les suivre, à faire un rapport annuel et à recadrer la thèse », a expliqué le professeur.

« On ne va pas réinventer la roue », a conseillé le Pr Tanga Pierre Zoungrana
Une vue des officiels et du corps enseignant présents à la cérémonie

Des conseils

En tant que parrain de cette rentrée solennelle, le Pr Tanga Pierre Zoungrana, a prodigué essentiellement des conseils à ses filleuls. Il les a invités à être rigoureux dans le choix du sujet de leur thèse, car « le choix du sujet me paraît très important », a-t-il affirmé. Et le sujet en question doit être accrocheur.
Pr Tanga Pierre Zoungrana a conseillé aux doctorants de participer aux rencontres scientifiques, car ce sera une occasion pour eux d’enrichir leurs travaux.

Des doctorants outillés

Selon Agathe Doumornia, étudiante en première année à l’école doctorale lettres, sciences humaines et communication, cette étape est vraiment essentielle pour les doctorants. « A travers cette rencontre, nous avons eu beaucoup d’informations qui nous concernent et qui nous permettent de mieux comprendre le chemin que nous aurons à parcourir durant ces trois années », a-t-elle confié.

Avec son thème « Les dangers dans la production de l’attiéké au Burkina Faso », Pascal Sanou a salué cette initiative. « Cela va nous permettre de nous engager et de savoir bien nous préparer pour faire face aux difficultés que nous aurons au cours de la thèse », s’est rassuré le doctorant en sciences et technologies.
Pour cette rentrée, les écoles doctorales de l’université Joseph Ki-Zerbo enregistrent 433 inscrits pour la première année. De manière globale, ce sont plus de 2 700 doctorants qui n’ont pas encore soutenu. Ils appartiennent à trois écoles doctorales à savoir Sciences et technologies ; Lettres et sciences humaines ; et Sciences et santé.

L’école doctorale Informatique et changement climatique va recruter des doctorants pour l’année académique 2024-2025. Ce sera la première promotion.

Cryspin Laoundiki
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