Actualités :: Burkina/Gouvernance : Le Premier ministre Kyelem de Tambèla évalue ses (...)

L’heure est à l’évaluation des ministres par le chef du gouvernement lui-même, Apollinaire Kyelem de Tambèla. L’exercice a été ouvert ce matin, vendredi, 11 août 2023 (et se tiendra jusqu’au 14 août), avec le passage du ministre d’État, ministre de la fonction publique, du travail et de la protection sociale, Bassolma Bazié.

Les membres du gouvernement vont donc se succéder à la Primature pour se soumettre à l’évaluation, conformément au contrat d’objectifs et à la lettre de mission qui leur ont été assignés. En clair, il s’agit d’évaluer la mise en œuvre des programmations annuelles 2023 des contrats d’objectifs des ministres au 30 juin 2023. De façon spécifique, c’est de présenter la situation d’exécution semestrielle du contrat d’objectifs de chaque ministre ; apprécier l’exécution semestrielle du contrat d’objectifs de chaque ministre ; échanger sur l’état d’avancement de la réalisation des actions, les difficultés et les perspectives de mise en œuvre des contrats...

« Au 30 juin, l’ensemble des points qui ont été exécutés par rapport au contrat d’objectif sont notés, l’ensemble des points qui sont en cours d’exécution sont notés et l’ensemble des points qui restent également à exécuter sont notés », explique le ministre Bazié, pour qui, le département de la Fonction publique est le « rond-point » de l’administration publique. Ce ministère veille, à cet effet, à la gestion de la ressource humaine de l’Etat, la réforme de l’Etat, la bonne gouvernance, le dialogue social, la retraite… et aussi à faire en sorte que toutes les préoccupations qui viennent des autres institutions et ministères trouvent solutions.

« A l’heure actuelle, à mi-mandat de l’année, le 30 juin, nous sommes à 50% du taux de réalisation des objectifs qui nous ont été assignés. Et même les questions de 50%, c’est parce que la façon dont l’objectif est décliné, et l’indicateur d’évaluation, ne permet pas de prendre le parcours d’exécution en compte. Je prends un exemple : quand on dit que je suis chargé de faire en sorte qu’il y ait un code du travail (la relecture de la loi 028), tout a été fait au niveau du ministère de la Fonction publique, mais il a été dit qu’il faut voter le code du travail. Conséquence, si on doit noter, c’est zéro pour le moment, parce que le code n’est pas voté. Pourtant le travail du ministre de la fonction publique est terminé et le code est à l’Assemblée législative de transition. Tant que l’Assemblée ne programme pas, le ministre n’y peut rien. Or, à son évaluation, c’est considéré comme il avait zéro. Vous prenez également la question de l’organisation des concours, on dit que l’ensemble des concours de l’année 2023 sont totalement exécutés. Aujourd’hui, nous avons entièrement fini avec les concours professionnels, sans couac, nous avons le démarrage des concours directs demain matin. Cela veut dire qu’on est à plus de 50% d’exécution des concours. Mais un tel point, pour l’évaluer, c’est zéro pour le moment parce que nous n’avons pas fini avec le dernier candidat dans le cadre des concours. Vous voyez donc que si on revient dans un, deux, trois mois, ce n’est pas évident qu’on ne va pas faire un bon hautement qualitatif. Et le dernier élément que je prends, c’est que le point s’arrête au 30 juin, or dans le cadre des objectifs qui m’ont été assignés, il faut voter les décrets d’application de la loi 060 qui portent sur le régime d’assurance maladie universelle. La loi qui a été votée depuis fin septembre 2015, mais jusqu’à l’heure actuelle, aucun décret n’avait été pris, et le conseil des ministres passé, j’ai fait passer cinq décrets. L’évaluation des cinq décrets ne fait pas partie de ce que j’ai présenté aujourd’hui. Donc, vous voyez que si on vous rappelait demain, où je dois remettre un autre rapport, ce ne serait pas les 50% de taux d’exécution », détaille celui-là même qui se fait appeler « ministre VDP national ».

Le ministre d’État, ministre de la fonction publique, du travail et de la protection sociale, Bassolma Bazié, se dit engagé pleinement, à la hauteur de la confiance qui lui a été placée, à porter au bout, les objectifs qui lui ont été assignés.
En fonction depuis le 25 octobre 2022, le gouvernement Kyelem de Tambèla a connu de légers remaniements, dont le dernier date de fin juin 2023.

O.L
Lefaso.net

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