- Me Gilbert Ouédraogo
L’Alliance pour la démocratie et la fédération/Rassemblement démocratique africain (ADF-RDA) a dressé le bilan de ses activités de l’année écoulée le 29 janvier 2006 à Ouagadougou. Pour les élections municipales du 12 mars prochain, l’ADF-RDA entend confirmer sa place de seconde force politique du Burkina Faso.
Le bureau exécutif national (BEN) de l’ADF-RDA a présenté ses vœux de nouvel an au président du parti et dressé par la même occasion le bilan des activités de l’année 2005.
« L’ensemble des militants à l’orée de cette année 2006, vous présente à vous, à votre épouse et vos enfants, les vœux les meilleurs et vous souhaite surtout succès dans vos fonctions de ministre des Transports », a déclaré Me Fahiri Fréderic Somda, secrétaire général de l’ADF-RDA au président Gilbert Noël Ouédraogo.
Le BEN avait été assigné à revoir les questions d’organisation du parti en rapport avec les sections-sœurs de la sous région (Bénin, Côte d’Ivoire, Mali, Niger), à renouveler les structures du parti sur toute l’étendue du territoire, à organiser des tournées dans les treize régions du Burkina et à améliorer le programme politique du parti lors de son congrès extraordinaire des 28 et 29 juin 2003. A cette rencontre, il affirme avoir exécuté les différentes missions. La tenue du 13e congrès ordinaire des 2 et 3 juillet 2005 aura été le point d’orgue de l’action du BEN.
Congrès au cours duquel le parti a décidé de soutenir la candidature de Blaise Compaoré à l’élection présidentielle du 13 novembre 2005. Aujourd’hui, le parti se réjouit de la victoire de Blaise Compaoré à l’issue de l’élection 2005. Conséquence, l’ADF-RDA est actuellement représentée dans le gouvernement de la 4e république avec deux portefeuilles ministériels.
« D’aucuns diront que les attentes de notre parti ont été déçues » , estime Me Fahiri Somda. « Tout arbre pousse, grandit, se fortifie avant de produire des fruits ; l’important c’est de commercer à exister pour ensuite se développer et se fortifier » a-t-il ajouté.
« La conquête du pouvoir d’Etat est une question de rapport de force et la gestion du pouvoir s’apprend... C’est pourquoi, l’ADF-RDA fera tout pour mériter sa place de seconde force politique sur l’échiquier politique national ; les élections municipales du 12 mars 2006, nous en donnent l’occasion », a expliqué le secrétaire général.
Pour livrer cette bataille électorale, « les officiers, sous officiers et les hommes du rang demandent au président une dotation complémentaire en munitions » . « Je suis heureux de vous voir réunis aujourd’hui en ce début de nouvel an 2006, avec ce sentiment d’appartenir toutes et tous à une même famille, la famille de l’ADF-RDA », a fait savoir Me Gilbert Noël Ouédraogo, président du parti. Celui-ci a félicité la direction nationale de la campagne, les coordonnateurs régionaux et l’ensemble des militants pour le travail abattu pendant la présidentielle.
Tout en traduisant, à son tour, ses vœux de santé, de bonheur et de prospérité à l’ensemble des militants, Gilbert Noël Ouédraogo a aussi fait le point des activités pendant l’année 2005 au plan politique parmi lesquelles l’organisation des conférences des jeunes, des femmes, des sages, des cadres, la tenue du 13e congrès, la campagne présidentielle et le vote du budget de l’Etat, gestion 2006. A l’ADF-RDA, l’année 2006 est placée sous le signe de la confirmation de l’assise politique du parti au plan national. Disposant de structures à l’échelle nationale, de deux ministres, de 13 députés, de trois maires dont un de la 2ème ville du Burkina, de trois 1ers adjoints au maire et près de 200 conseillers, le parti de l’éléphant mobilise ses troupes pour les municipales.
La cérémonie de bilan et de vœux de nouvel an a été l’occasion de présenter les transfuges du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) que sont Célestin Koussoubé, maire de la commune de Bobo-Dioulasso, Souleymane Sanou, maire de l’arrondissement de Dafra et Basile Pitroipa de l’arrondissement de Konsa. Appelé au poste de ministre des Transports, Me Gilbert Noël Ouédraogo a annoncé que son fauteuil de député échoit désormais à Sidiki Bélem, son 2e suppléant. Le premier (Gérard Kango Ouédraogo) ayant décidé de ne pas aller au parlement.
Enok KINO
Sidwaya
