Actualités :: Commémoration en différé du 8 mars 2023 au Burkina : L’ONG OXFAM donne la (...)

Afin de marquer la journée internationale des droits des femmes 2023, l’ONG OXFAM tient en différé, ce vendredi 17 mars 2023 à Ouagadougou, un grand panel d’échanges et de discussions au profit des femmes. La cérémonie d’ouverture de ce grand panel a été présidée par la représentante de la ministre en charge de la femme, Abibou Ouédraogo, aux côtés du directeur pays par intérim d’OXFAM-Burkina, Karim Séré.

Placée sous le thème « Pour bâtir des communautés résilientes au Burkina : Autonomisation et implication des femmes dans la promotion de la cohésion sociale », ce grand panel d’échanges et de discussions au profit des femmes se tient dans le cadre la célébration en différé de la journée internationale des droits des femmes 2023. Une initiative de l’ONG OXFAM, en tant qu’organisation féministe, pour donner la parole aux femmes leaders de partager leurs expériences avec leurs consœurs.

Ainsi, ce panel d’échanges et de discussions vise, selon le directeur pays par intérim, Karim Séré, à mettre en lumière ces femmes qui font bouger les lignes en matière de défense et de protection des droits des femmes, d’entreprenariat, de justice climatique, afin de susciter le dialogue intergénérationnel.

La représentante de la ministre en charge de la femme, Abibou Ouédraogo, invite les femmes leaders à tirer les autres vers le haut

Outre celui-ci, il vise en outre de rendre visible le travail de d’influence d’OXFAM en matière de promotion et de défense des droits des femmes en particulier, a souligné le directeur pays.

En revenant sur le thème choisi, notamment sur la question de l’autonomisation de la femme, la présidente de la cérémonie, Abibou Ouédraogo, a rappelé les défis actuels de l’autonomisation des femmes au Burkina qui sont de plusieurs ordres. Il s’agit, entre autres, selon elle, du non ou du difficile accès au financement des projets des femmes qui est souvent dû au manque d’information. Sur ce manque d’information, la représentante de la ministre informe qu’il y a aujourd’hui beaucoup de structures ou d’associations qui œuvrent en faveur de l’autonomisation. « Mais le problème est que les femmes elles-mêmes n’ont pas l’information, et elles n’arrivent pas à avoir ces opportunités qui leur permettront d’aller de l’avant », a-t-elle regretté. C’est pourquoi fait-elle savoir que relever ses défis incombe à tous et chacun de partager l’information autour de nous, surtout les femmes leaders d’amener les autres qui sont à la traîne afin d’avoir plus d’impact.

Karim Séré, directeur pays d’OXFAM-Burkina par intérim

Pour le directeur pays par intérim, Karim Séré, l’OXFAM accompagne beaucoup de projets en faveur des femmes et au niveau de l’autonomisation de la femme, il y a un vaste programme intitulé « autonomisation des femmes et des jeunes ». Ce choix s’est fait parce qu’ils se sont rendus compte, dit-il, que pour arriver à l’égalité tant recherchée, tant qu’il n’y a pas une certaine autonomisation économique, financière et décisionnelle au niveau des femmes, l’on ne pourra jamais atteindre ce but-là. Et c’est pourquoi, OXFAM met l’accent sur l’autonomisation économique et politique des femmes au Burkina, a-t-il expliqué.

A la suite de la cérémonie d’ouverture, place a été faite au panel proprement parlé qui sera animé par quatre panélistes (Aïssa Traoré/Bagba, entrepreneure et manager Biobag, Korotoumou Gariko, femme leader et promotrice du lait local, Laure Nikièma/ Salambéré, vice-présidente ensemble sécurisons le futur (ESF) et enfin, Naomie Bicaba/Ouédraogo, trésorière du REFOP-BF), et modéré par la journaliste et promotrice du média en ligne « Mousso New », Bassératou Kindo.

Une vue des panélistes qui partagent leurs expériences avec les autres

Pour planter le décor de ces échanges, Bassératou Kindo a fait savoir à ces femmes issues des différents secteurs d’activités de prendre ce moment de partage d’expériences comme aussi celui d’auto-construction, parce que cela permet à chacune d’apprendre de l’autre. Cette occasion qui leur est donnée sera plus un moment de témoignages et de partage d’expériences de leurs différents secteurs d’activités.

Yvette Zongo
Lefaso.net

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