Tenkodogo Noaga Daniel et Sawadogo Nonganèré étaient de ceux qui assuraient la sécurité du domicile du chef de corps, Blaise Compaoré, le 15 octobre 1987, domicile situé à proximité de l’Assemblée nationale. Ils disent tous les deux dans leurs récits, avoir vu Salif Diallo arriver au domicile de Blaise Compaoré aux environs de 07 h le jour des évènements et y passer la journée. Sawadogo Nonganèré précise que Blaise Compaoré et Salif Diallo, installés sous la paillote, rédigeaient un document mais il ne saurait en donner la teneur, ne sachant pas lire.
Les soldats de première classe soutiennent tous les deux, que lorsque les tirs ont commencé à se faire entendre, Blaise Compaoré et Salif Diallo sont sortis demander d’où ils provenaient. Et eux de répondre :"De vers le Conseil", avant de récupérer leurs Kalachnikovs et se mettre à l’abri. Le chef de poste Tinto Adama a ensuite, selon Tenkodogo Noaga Daniel, été arrêté par des éléments de Nabié N’soni.
Dans son récit, le témoin Tenkodogo Daniel a affirmé qu’il y avait au domicile de Blaise Compaoré, un poste de garde pendant la journée et trois pendant la nuit. Il soutient n’avoir vu aucune sentinelle en dehors du poste de garde de la journée le jour des évènements, alors que des accusés tels Sawadogo Idrissa affirment être venus renforcer les trois postes de garde installés au domicile de Blaise Compaoré le jour des évènements.
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